Les détenus sans droit de séjour doivent purger leur peine dans leur pays d’origine
En 2022, ce ne sont pas moins de 505 détenus sans droit de séjour qui séjournaient dans les prisons de Haren, Saint-Gilles et Forest à Bruxelles. C’est environ la moitié du nombre de détenus dans notre capitale. Dans l’ensemble de la Belgique, c’est un sur quatre. Avec de tels chiffres, il est logique que nos prisons soient surpeuplées. Les personnes sans droit de séjour doivent purger leur peine dans leur pays d’origine.
L’année dernière, il y avait en moyenne 3.201 détenus sans droit de séjour dans les prisons belges. Cela concerne surtout des Algériens et des Albanais, mais il y a essentiellement un problème Marocain. Le plus grand groupe de détenus sans permis de séjour vient de ce pays, cependant le gouvernement ne dispose pas du courage politique suffisant pour forcer le Maroc à reprendre ses propres sujets criminels. Nous pensons notamment aux sanctions sur la délivrance de visas ou à la réduction voire la suppression de l’aide au développement.
Les prisons belges peuvent accueillir environ 9.500 détenus, mais elles doivent actuellement en accueillir environ 11.000, dont plus de 3.000 qui devraient être enfermés dans leur propre pays. Cette surpopulation structurelle, ajoutée à une infrastructure carcérale vétuste et à une pénurie persistante de personnel, crée une situation dangereuse voire explosive dans les pénitenciers. C’est la cause principale des conditions de vie misérables dans nos prisons pour lesquelles la Belgique a souvent été condamnée au niveau européen.
Le Vlaams Belang réitère l’exigence que les étrangers criminels purgent leur peine dans leur pays d’origine. Dans un pays où la moitié des prisonniers sont des étrangers et un tiers en séjour illégal, c’est la seule solution possible contre la surpopulation. Malheureusement, le gouvernement Vivaldi a délibérément choisi de ne pas agir, avec toutes les conséquences que cela entraîne. Les détenus libérés sans droit au séjour ne sont pratiquement jamais renvoyés dans leur pays d’origine et continuent donc tranquillement leurs activités criminelles chez nous et surtout elles continuent à faire des victimes et parfois même à faire des morts.