Les Bruxellois sous la coupe de la dictature verte
Les Bruxellois qui ont encore gardé leur bon sens se demandent parfois si Bruxelles n’est pas devenue un gigantesque asile de fous à ciel ouvert. C’est en grande partie les «aménagements» liés à la mobilité initiés par Ecolo/Groen et leurs partenaires de la coalition gouvernementale bruxelloise qui est en cause. La limitation absurde à 30 km/h et la prolifération des pistes cyclables dites «temporaires» qui font double emploi avec des pistes cyclables déjà existantes illustre parfaitement cette politique qui relève du trouble du comportement.
Comme les Bruxellois le savent, ces mesures ont été décidée sans la moindre concertation avec les citoyens. Les écologistes n’ont pas considéré que par exemple les chauffeurs de taxi, les ambulanciers, les livreurs ou le citoyen automobiliste super-contribuable devaient être consulté avant d’imposer leur vision abracadabrante de la mobilité urbaine.
Les écologistes politiques ont ceci de particulier que, s’ils ont la bouche pleine de «démocratie», «participation», «transversalité», «droit de l’homme», «dialogue», «concertation», etc, etc, etc, on constate que toutes ces valeurs ne s’appliquent qu’à ceux qui ne contestent pas leur point de vue.
Pour bien comprendre la nature fondamentalement totalitaire de l’écologie politique et de la gauche en général, il faut sans aucun doute se plonger dans leurs propres discours. Cette étude devra se faire un jour ou l’autre, avec toutes les garanties de l’objectivité scientifique. En attendant, les déclarations du professeur Pieter Leroy (Université de Radboud), spécialiste de la politique environnementale et climatique, dans une interview accordée au « Vif » publiée sur le site de l’hebdomadaire le 7 juin 2019 sous le titre «Il n’y a, je le crains, aucune solution démocratique au problème climatique» sont formidablement révélatrices. Le professeur Leroy n‘avait pas hésiter à exposer clairement la méthode des écologistes politiques pour imposer leur vision dogmatique:
«La question politique fondamentale est donc la suivante: le problème climatique peut-il être résolu démocratiquement? J’ai bien peur que non. Il faut dire, tout simplement, que certaines caractéristiques de notre démocratie – axés sur le court terme, la particratie et l’organisation au niveau national – sont totalement incompatibles avec l’approche globale à long terme nécessaire».
«Nous nous demandons s’il faut une assise démocratique ou si nous ne devrions pas mettre cette démocratie de côté pendant un certain temps. Je ne connais pas la réponse, mais je voudrais souligner ici que nous n’avons jamais décidé démocratiquement que nous allions produire notre énergie à partir de l’énergie nucléaire».
Imaginons un seul instant que le Vlaams Belang, par exemple, déclare que le problème de l’immigration ne pourra pas être résolu démocratiquement et que nous nous demandons s’il faut une assise démocratique ou si nous ne devrions pas mettre cette démocratie de côté pendant un certain temps. A quelles réactions devrait-on s’attendre? Ici, on avance tranquillement l’hypothèse d’un régime dictatorial sans que cela n’émeuve qui que ce soit. Ah oui, c’est vrai, j’allais oublier que Le professeur Pieter Leroy de Université de Radboud, est dans le camp du «bien», celui où on peut tout se permettre, même de jouer à son petit Hitler au rabais.
Les écologistes politiques sont sans aucun doute la cerise acidulée sur ce mauvais gâteau, mais les autres formations de gauche ne sont pas en reste. Rappelons-nous la sortie de l’ineffable ministre bruxellois socialiste de la Mobilité et des Travaux publics, le 12 septembre 2018, sur la chaîne communautaire bruxelloise bxl dans le cadre de la semaine de la mobilité: «à l’avenir, il n’y aura pas de voitures privées en milieu urbain. On doit y préparer les Bruxellois (…) Il y a des voitures partagées, des vélos, des trottinettes. On le voit d’ailleurs dans Bruxelles, il y a de plus en plus de gens qui utilisent des moyens de transport alternatifs». Et quand on interroge le ministre sur le fait que certains remettent en cause ses projets, celui-ci répond sans hésiter: «il faut parfois rendre les gens heureux malgré leur volonté».
Fichtre, et nous qui pensions que cette «méthode» était propre aux dictatures de la première moitié du XXème siècle! La question qu’on est en droit de se poser est de savoir si tous les électeurs des partis écologistes savent exactement pour quoi ils votent?