Les agressions contre les services d’urgence à l’agenda du Conseil de l’Europe
Le sénateur bruxellois du Vlaams Belang Bob De Brabandere a inscrit la poursuite des violences contre les policiers, les pompiers et les ambulanciers à l’ordre du jour du Conseil de l’Europe. «Cela mérite une attention particulière à tous les niveaux possibles. Nos services d’urgence sont là pour aider les gens, ils méritent donc que l’on mette tout en œuvre pour que les attaques auxquelles ils sont confrontés reçoivent l’attention nécessaire à tous les niveaux possibles», explique-t-il.
Le groupe du Conseil de l’Europe, ECDA, dont sont membres le sénateur Bob De Brabandere et le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken, a établi que les attaques constantes contre les services d’urgence sont devenues un grand problème en Europe occidentale. Bob De Brabandere n’hésite pas à planter le décor sociologique réel de ce phénomène de plus en plus inquiétant: «les services d’urgence comme la police, les pompiers et les ambulanciers sont la cible d’attaques violentes de la part de jeunes qui sont pour la plupart des allochtones d’origine non européenne. C’est le cas non seulement à Bruxelles et à Anvers, mais aussi dans des villes de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, de Suède et de nombreux autres pays. Comme il s’agit d’un problème récurrent qui touche quasiment toute l’Europe, le Conseil de l’Europe devrait également se pencher sur cette question».
En premier lieu, le sénateur du Vlaams Belang a tenté de mettre la question à l’ordre du jour en demandant un débat d’urgence, mais cette proposition a été rejetée au niveau des partis politiques belges par le MR, le PS, Ecolo et Groen et leurs alliés au sein du Conseil. La question a ensuite été transformée en proposition de résolution, qui a finalement reçu le soutien nécessaire, de sorte qu’elle sera bientôt à l’ordre du jour du Conseil. «Le Conseil de l’Europe est le Walhalla des droits de l’homme, mais ces droits de l’homme ne s’appliquent apparemment pas à nos policiers, pompiers et ambulanciers. Selon nos vieux partis usés jusqu’à la corde, la sécurité de ces héros ne mérite pas un débat public en urgence. Dont acte», conclut Bob De Brabandere.