Le Vlaams Belang veut une vraie Forteresse Europe

09 Déc 2021 | Nouvelles

Le Vlaams Belang a lancé sa grande campagne intitulée « Forteresse Europe ». La brochure que le parti publie contient de nombreuses propositions politiques pour maîtriser la nouvelle crise migratoire. Sur la base de chiffres incontestés, le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken, accompagné du député européen Tom Vandendriessche et du député fédéral Dries Van Langenhove, a montré que nous sommes au bord d’une nouvelle catastrophe migratoire comparable à celle de 2015. «Pour y arriver nous devons construire un mur autour de l’Europe: un mur juridique et même physiquement à certains endroits» affirme Tom Van Grieken. L’érection de barrières physiques aux frontières extérieures de l’Europe, des contrôles de haute technologie aux frontières intérieures, une garantie pour les demandeurs d’asile en attendant leur demande et le retrait des subventions aux ONG qui facilitent l’illégalité», ajoute-t-il.

La crise de l’immigration est de retour. Non seulement en raison de l’effondrement occidental en Afghanistan, mais aussi à cause des événements à la frontière avec la Biélorussie. Ce pays augmente la pression en faisant venir les migrants du Moyen-Orient directement vers les frontières polonaise et lituanienne. Tout cela s’ajoute à la tendance croissante des demandes d’asile, de la migration par le biais du regroupement familial et des passages illégaux que nous observons depuis longtemps maintenant. Bref: tout laisse présager une prochaine vague d’immigration de très grande envergure.

Les migrations, légales et illégales, augmentent de façon spectaculaire tant en Belgique qu’au niveau de l’Union européenne.

Un rapport de Frontex (l’organisation européenne censée gardéer et protéger les frontières extérieurs de l’Union) a révélé que plus de 103.000 immigrants illégaux ont mis le pied en Europe au cours des 8 premiers mois de 2021 seulement. C’est une augmentation de 64% par rapport . la même période l’année dernière. Les augmentations sont perceptibles via l’Italie (avec 40 610 passages illégaux jusqu’en août inclus, pas moins de 92 % de plus que l’année dernière) et près de l’Espagne et des frontières orientales. Une porte supplémentaire vers l’Europe a récemment été ouverte par le dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko, qui  tout comme son collègue turc Recep Erdogan l’a montré en 2020, n’a pas peur d’utiliser les immigrés clandestins comme armes dans son bras de fer avec l’Union européenne.

 

Il n’y pas trop peu de centres d’asile, il y a trop de migrants

La sonnette d’alarme sonne aussi en Belgique. Chez Fedasil, les arrêts de travail du personnel se multiplient en raison de la pression énorme. Le taux d’occupation dans les centres d’asile collectifs était pas de 95 % à la fin octobre 2021. Les demandes d’asile montent en flèche. Le nombre de demandes d’asile en Belgique en 2021, au cours des dix premiers mois, a déjà grimpé à près de 21.000 personnes. Depuis 2016, environ 55.000 migrants se sont ajoutés chaque année par le biais du regroupement familial, ce qui est l’équivalent d’une ville de taille moyenne comme Roeselare ou Termonde (ce qui est plus qu’une commune bruxelloise comme Forest qui compte plus au moins 56.000 habitants).

L’illégalité est également en augmentation. Des estimations récentes parlent d’au moins 100.000 illégaux rien qu’à Bruxelles.

«C’est pourquoi nous devons agir maintenant», déclare le président du parti Tom Van Grieken avant d’ajouter: «Avec notre plan Forteresse Europe, nous voulons emprunter une voie différente, au niveau national et européen. Les leviers que nous proposons de mouvoir à porter de main, nos idées sont réalisables et nécessaires, mais elmes sont aussi parfaitement réalistes. Nous le démontrons avec le contenu de cette brochure qui se base sur des chiffres incontestables et incontestés, sur des faits et quoi s’inspire de bonnes pratiques diligentées dans d’autres pays occidentaux. Il est temps que nous rejoignions la liste des pays de l’Union européenne qui sont sortis de leur torpeur en matière d’immigration, tels que le Danemark, la Hongrie et l’Autriche. Il est temps maintenant de construire la forteresse Europe!

Nous présentons les 50 propositions politiques qui doivent construire cette « Forteresse Europe« , non pas par la haine pour les personnes d’au-delà de nos frontières, mais uniquement par amour pour les personnes à l’intérieur de nos frontières.

«Au niveau européen, nous devons enfin donner aux Etats membres situés le long de la frontière extérieure de l’Union les outils dont ils ont besoin. Les Etats frontaliers doivent être autorisés à organiser légalement des refoulements vers des pays sûrs. L’UE devrait financer la construction de barrières physiques à certains «points chauds» de migration illégale à ses frontières extérieures. En outre, des centres de transit en dehors de l’UE peuvent être construits où les demandeurs d’asile seraient hébergés pendant le traitement de leur demande. Enfin, l’UE doit oser prendre des sanctions commerciales et autres sanctions financières contre les pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants», conclut Tom Vandendriessche.

 

50 propositions

«Contrairement à ce que suggère le secrétaire d’Etat Mahdi (Asile et Migration), nous avons la possibilité d’agir et nous avons le devoir de le faire», déclare le député fédéral Dries Van Langenhove, qui était encore en visite de travail en Pologne le mois dernier et où il a rencontré des membres du gouvernement polonais.

Une politique d’asile et de migration à la fois différente et plus efficace est possible. Le statut de réfugié ne doit pas être un droit permanent. Pour cette question et d’autres, nous avons besoin de toute urgence d’une dérogation au droit européen en matière d’asile et de migration, tout comme le Danemark l’a fait. Le regroupement familial doit également être freiné. Enfin, il est grand temps de démanteler le réseau de l’illégalité. Cela se fait en punissant sévèrement les passeurs et les propriétaires de taudis qui s’enrichissent sur le dos des migrants, mais aussi en supprimant les subventions des ONG qui promeuvent le séjour ou la migration illégale.

 

Voici succinctement les 12 éléments de base indispensables au développement de le la forteresse Europe:

 1. Accueil dans la région du monde des migrants

Le Vlaams Belang souhaite que les pays voisins ou d’autres pays de la région des pays d’origine du phénomène migratoire reçoivent davantage de soutien de la Belgique et de l’UE. Ces pays accueillent déjà beaucoup de réfugiés et à ce titre ils méritent notre aide. Le Vlaams Belang pense à un soutien financier ainsi qu’à une aide logistique et infrastructurelle.

2. Barrières physiques aux frontières extérieures de l’Europe

Il doit y avoir des barrières physiques telles que des clôtures, des barrières, des murs, des clôtures électriques et autres aux frontières extérieures de l’UE là où il existe un risque élevé de migration illégale, comme c’est le cas à la frontière polonaise avec la Biélorussie ou à la frontière gréco-turque. ces mesures doivent être financées par l’UE et servir à lutter contre l’immigration clandestine.

3. Construire des centres de transit en dehors de l’UE pour les demandeurs d’asile

Les demandeurs d’asile qui demandent l’asile dans l’UE doivent attendre la décision finale sur leur dossier dans des centres situés en dehors de l’UE pendant le traitement de leur dossier. Le Vlaams Belang souhaite que l’UE noue des partenariats avec des pays comme l’Albanie ou la Tunisie. Ces centres seraient financés par l’UE. Ce système de «traitement offshore» est déjà pratiqué en Australie. L’été dernier, le gouvernement danois, conduit par les sociaux-démocrates, a également ouvert la voie à la mise en place de ce système.

4. Utiliser des leviers financiers contre les pays d’origine non solidaires

Cette proposition signifie que l’UE subordonnerait l’aide au développement à la volonté des pays d’origine de réadmettre leurs propres ressortissants en séjour irrégulier dans l’UE. Ces pays refusent souvent de le faire. Le soutien et l’aide que nous prodiguons à ces pays doit conduire à une certaine réciprocité lorsqu’il s’agit d’accueillir leurs propres ressortissants qui se sont rendus illégalement chez nous. Le Vlaams Belang déclare également que des sanctions commerciales de l’UE peuvent également être utilisées dans ce contexte.

5. Créer un cadre juridique pour les refoulements

L’UE doit adapter son cadre juridique afin que les refoulements soient possibles et que la migration illégale soit ainsi évitée.

6. Contrôle high-tech aux frontières intérieures

Il doit être possible d’agir contre les migrations illégales aux frontières intérieures au moyen de caméras de surveillance «intelligentes» et de contrôles aléatoires.

7. Se retirer du droit européen en matière d’asile et de migration

Le Vlaams Belang plaide pour une renégociation de notre position dans le traité de Lisbonne en matière d’asile et de migration. Des protocoles similaires doivent être élaborés pour notre pays comme ils existent pour le Danemark. Cela devrait permettre de lever certaines barrières juridiques qui font obstacle à une politique migratoire ferme et équitable.

  1. Garantie contre la fraude à l’asile

Tout comme au Danemark, le Vlaams Belang veut que les demandeurs d’asile qui entament une procédure auprès du gouvernement belge versent une caution. Ceci sous forme de biens et d’argent d’une valeur totale supérieure à 2.000 euros. A la fin de la procédure, les réfugiés reconnus recevront la totalité de la caution. Ceux qui sont rejetés recevront également le dépôt, mais moins les frais encourus et uniquement à la condition qu’ils quittent le pays.

  1. Protection des avantages sociaux

La proposition mentionnée ci-dessus devrait permettre de protéger la Sécurité sociale belge pour les personnes bénéficiant de la protection subsidiaire et les réfugiés. Il faut prévoir une «allocation de retour» distincte, afin qu’ils puissent subvenir à leurs besoins et faire les préparatifs nécessaires à leur retour éventuel.

  1. Durcir les conditions du regroupement familial

Le Vlaams Belang veut suspendre le droit au regroupement familial pour les personnes bénéficiant de la protection subsidiaire. Après tout, ils ont un statut temporaire et toute famille peut toujours entamer une procédure distincte à tout moment. Le parti veut aussi durcir les conditions générales du regroupement familial.

  1. Un service de police spécialisé sur la migration illégale dans chaque zone de police

Les immigrés illégaux qui ont épuisé tous les recours légaux retournent rarement dans leur pays d’origine. Ils plongent délibérément dans l’illégalité et deviennent ainsi la proie des propriétaires de taudis. Ils sont souvent employés dans l’économie souterraine ou pire, ils deviennent criminels. La détection active et l’expulsion physique des immigrants illégaux est préférables à la situation désespérée dans laquelle ils sont exploités. Il devrait y avoir au moins un agent par région de police qui se spécialise dans le problème des immigrants illégaux et dont la mission doit être la recherche activement des immigrants illégaux et leur arrestation. Dans les zones où le problème est plus important, comme à Bruxelles par exemple, il doit y avoir un véritable service d’immigration clandestine.

  1. Démanteler le réseau de l’illégalité

Le Vlaams Belang veut des peines plus sévères pour les propriétaires de taudis qui hébergent des immigrants illégaux et veut décupler la peine minimale pour les passeurs à 10 ans. Les personnes privées qui facilitent le séjour irrégulier doivent également pouvoir être punies dans ce cadre par un durcissement et un élargissement de l’art. 77§1 de la loi belge sur l’asile et l’immigration. Les médecins qui causent des dommages physiques aux militants illégaux, par exemple en les aidant à se coudre la bouche (lors par exemple de la dernière grève de la faim), devraient être suspendu de leur droit de pratiquer la médecine. Enfin, les ONG qui participent à la migration illégale, par exemple en amenant elles-mêmes des migrants illégaux en Europe par bateaux, doivent voir leurs navires perdre leur enregistrement légal et donc le droit de naviguer. S’ils reçoivent des subventions, celles-ci doivent être supprimées.