Le Vlaams Belang veut un vrai débat sur la violence à Bruxelles
Pour le Vlaams Belang, la coupe est pleine après une énième explosion de violence extrême à Bruxelles, avec cette fois une issue fatale. Le député et président de la Commission des affaires intérieures de la Chambre, Ortwin Depoortere (Vlaams Belang), demande que le débat soit lancé au sein de sa Commission: «Il est évident que le gouvernement échoue dans sa tâche première qui est de garantir le droit fondamental à la sécurité. Si cela s’avère nécessaire, nous devons faire appel à l’armée».
Un décès est survenu lors d’une fusillade à Saint-Gilles, à peine une demi-journée après qu’une fusillade avec arme de guerre ait eu lieu dans la commune bruxelloise, au cours de laquelle une femme a été frappée par des agresseurs ultraviolents. Il s’agissait de dealers qui, une fois leur déferlement de violence perpétré, sont tranquillement retournés dans leur parc pour poursuivre leur petit commerce. Au même moment, pas très loin de là, trois personnes ont été blessées par des coups de couteau.
Ortwin Depoortere voit très logiquement un parallèle entre les crimes violents à Saint-Gilles et la situation d’insécurité croissante dans d’autres quartiers bruxellois, notamment dans le quartier du Peterbos à Anderlecht. Il s’est avéré que les criminels liés à la drogue y empêchent l’accès au quartier avec des barrages routiers, des checkpoints comparables à ceux mis en place dans des villes en situation de guerre, et que des criminels masqués vérifient l’identité et fouillent les voitures de toutes les personnes souhaitant entrer dans le quartier. Ceci est une étape supplémentaire dans la dépossession de parties de plus grandes et de plus en plus nombreuses du contrôle de l’autorité publique sur notre territoire national.
Il n’est donc pas absurde d’évoquer l’engagement de l’armée dans une action globale de reconquête du territoire national par l’autorité publique.
Plus combatif que jamais, Ortwin Depoortere déclare: «Je continuerai à confronter la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) à cette situation d’insécurité gravissime et donc inacceptable jusqu’à ce qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle assure davantage de présence policière sur le terrain. Il faut également expulser de toute urgence et sans pitié les immigrés illégaux et instaurer l’indispensable tolérance zéro. Enfin, il faut que l’appareil judiciaire prenne conscience des enjeux et qu’il change de paradigme. Désormais le temps est venu de la répression. Il devient chaque jour plus clair qu’une fusion des six zones de police bruxelloises est nécessaire pour accroître l’efficacité.
Si la ministre Verlinden n’est pas en mesure d’assurer une présence policière accrue à court terme, alors, dans une situation de force majeure comme c’est le cas aujourd’hui, nous devons sérieusement envisager de faire temporairement appel à la Défense nationale pour qu’elle reprenne certaines missions de surveillance statique de notre police. Il est grand temps que les autorités fédérales et locales veillent à ce que nos forces de police à Bruxelles puissent à nouveau reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire grâce à une démonstration de force massive, avec des troupes suffisantes, afin de libérer la population prise en otage par des criminels armés. La peur doit de toute urgence changer de camp.