Le Vlaams Belang veut suivre l’exemple français et interdire les organisations islamiques
Suite à l’atroce assassinat du professeur Samuel Paty en région parisienne, la France a pris des décisions drastiques contre les islamistes et les organisations qui les soutiennent et au sein desquelles ils sont actifs. Le Vlaams Belang veut que Bruxelles prenne le train en marche. La Région de Bruxelles-Capitale doit déterminer quelles sont les organisations, groupes et réseaux qui entretiennent des liens avec les organisations qui ont des objectifs similaires en France. Une fois désignés, ces organisations, groupes et réseaux doivent être interdits.
Il est de notoriété internationale, que d’importants groupes islamiques radicaux sont très actifs dans la capitale de l’Europe. Les liens qui unissent Bruxelles et la France sur le terrain du terrorisme ont été tragiquement démontrés avec les attentats dans nos pays respectifs. Les attentats en France avaient souvent été ourdis à Bruxelles.
Pour le Président du Vlaams Belang bruxellois, le Sénateur Bob De Brabandere, les mesures annoncées par le Président de la République française, Emmanuel Macron, sont une opportunité pour agir de même à Bruxelles. Bob De Brabandere considère que «lorsqu’il y a une véritable volonté politique, il y a moyen d’agir. Les organisations islamistes et leurs réseaux, dont la dangerosité n’est pas à démontrer, doivent être éliminées et pour ce faire la Région doit impérativement prendre ses responsabilités».
«Ces groupes radicaux doivent être vidés de leurs ressources financières et interdites, tout simplement, à Bruxelles comme en France»
Le Vlaams Belang, par la voix de Dominiek Lootens-Stael, va interpeller le ministre-Président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort (PS) sur cette question.
Pour le Vlaams Belang, Vervoort doit affuter la politique bruxelloise de sécurité et doit coordonner les actions. Tous les acteurs doivent être placés autour de la table afin de démanteler les liens avérés entre le radicalisme islamique et les gangs de la drogue. La Région doit diligenter les enquêtes nécessaires pour déterminer le rôle de certaines associations et des mosquées, qu’elles soient clandestines ou officielles, dans les réseaux de l’islamisme radical. Quels sont les liens avec les groupements visés en France? C’est la question à laquelle il convient de répondre rapidement et ensuite il faut tarir toutes les ressources financières de ces associations ultra-dangereuses pour notre société et pour la sécurité de nos concitoyens.