Le Vlaams Belang veut le retrait du droit de vote aux élections communales pour les ressortissants non européens

15 Jan 2021 | Nouvelles

«Si des bandes allochtones peuvent semer le désordre et le saccage dans les rues de Bruxelles, c’est évidemment parce que les politiciens qu’ils ont élus les laissent faire» martèle le député fédéral Dries Van Langenhove (Vlaams Belang) en réaction aux récentes émeutes aux alentours de la Gare du Nord. Le Groupe du Vlaams Belang à la Chambre a déposé une proposition qui vise à retirer le droit de vote aux étrangers non européens pour les élections communales.  

Après les scandaleuses mesures d’assouplissement des lois sur l’acquisition de la nationalité de 2000, l’imposition du droit de vote aux élections communales pour les ressortissants non européens était une étape suivante vers l’octroi du droit de vote pur et simple à tous les niveaux pour des étrangers qui ne font même pas l’effort de demander notre nationalité. La conséquence directe de cette politique est une déperdition accrue de l’identité bruxelloise. Bruxelles, où les votes ethniques sont aujourd’hui déterminants au point que les partis traditionnels en sont devenus les otages.

«Les conséquences de ce maternage des allochtones sont très visibles à Bruxelles. Dans une commune comme Saint-Josse-Ten-Noode, par exemple, on dénombre que 21 des 29 conseillers communaux sont d’origine étrangère. Même l’ancienne sénatrice Sfia Bouarfa (PS) déclarait en 2012: «Ils sont souvent élus en fonction de leur couleur de peau ou de leur religion. C’est une approche mercantile de la politique».

«Les droits politiques doivent être couplés à la citoyenneté, une citoyenneté qui doit être couronnée par une intégration réussie», conclut Dries Van Langenhove. C’est l’essentiel de la motivation du dépôt d’une proposition de retrait du droit de vote pour les ressortissants hors-UE pour les élections communales.

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