Le Vlaams Belang s’attaque à la censure sur les médias sociaux au niveau européen
A la fin de l’année dernière, Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, a présenté de nouvelles propositions visant à réglementer davantage le monde numérique. Cette régulation se compose de deux parties: la loi dite des marchés numériques et la loi sur les services numériques. C’est la réduction de contenus illégaux qui est particulièrement frappante. Par ailleurs, les plateformes en ligne doivent supprimer plus rapidement le contenu qui pourrait être illégal. Le Vlaams Belang soutiendra les propositions, mais reste sceptique quant à cette dernière compétence. «La liberté d’expression est un droit constitutionnel fondamental, les entreprises privées ne peuvent pas l’ignorer», déclare le député européen Tom Vandendriessche du Vlaams Belang.
La loi sur les marchés numériques et la loi sur les services numériques sont la réponse tant attendue de l’UE à la puissance toujours croissante des géants de l’internet tels que Facebook, Amazon et Google. La résolution se concentre principalement sur la position concurrentielle des «big tech».
La résolution traite de ce qui apparaît essentiellement sur les plateformes de médias sociaux. Désormais, ces plateformes doivent supprimer plus rapidement les messages illégaux, afin d’éviter toute responsabilité en tant qu’éditeur. Ces messages illégaux comprennent les messages terroristes, mais aussi les soi-disant «discours de haine». En ce qui concerne ce dernier terme, le Vlaams Belang craint qu’une définition et une application arbitraire ne soient trop vagues et préconise une restriction maximale pour restreindre la liberté d’expression sur les réseaux sociaux. «Ce qui est légal hors ligne doit aussi l’être en ligne», a ajouté Vandendriessche.
Nous ne devrions pas seulement parler de la suppression du contenu illégal, mais surtout de la protection du contenu légal.
Facebook a bloqué l’eurodéputé au début de cette année, après une mise en accusation sur sa page contre l’extrémisme de gauche. «Une accusation avec laquelle il n’y a rien de mal, au contraire», conclut Vandendriessche. «218.000 personnes ne peuvent plus voir mon point de vue et ne peuvent plus recevoir d’informations sur leur élu. Voilà l’exemple d’un passage d’une démocratie avec des droits fondamentaux à une oligarchie de géants de l’internet. Nous ne pouvons pas tolérer cela.