Le Vlaams Belang organise un meeting de masse contre la “Vivaldi” sur le plateau du Heysel
5.000 véhicules, 15.000 manifestant: un triomphe !
Le Vlaams Belang a massivement protesté ce dimanche 27 septembre sur le plateau du Heysel à Bruxelles. Des colonnes de voitures sont parties de toutes les régions de Flandre pour s’acheminer en cortège vers Bruxelles en protestation contre la formation d’un gouvernement anti-flamand de gauche et d’extrême gauche. Cette action motorisée était la seule façon de se faire entendre et voir tout en garantissant la sécurité sanitaire des participants en cette période de crise sanitaire. Plus de 5.000 véhicules se sont donc finalement réunis avec plus de 15.000 personnes à leur bord. Les ténors du Vlaams Belang, Barbara Pas (Chef de Groupe à la Chambre) et Tom Van Grieken (Président du Vlaams Belang) ont exprimés avec force la volonté du Vlaams Belang de résister à ce gouvernement inique, tandis que le député fédéral Dries Van Langenhove a prononcé le discours d’introduction avec la fougue qui le caractérise.
“Cette manifestation n’est que le commencement de notre combat contre cette coalition Vivaldi de gauche et anti-flamande !»
Le Vlaams Belang a organisé son grand meeting de protestation sur le parking C du Heysel. Depuis le matin des cortèges de voitures quittaient de nombreux point de rendez-vous partout en Flandre pour rejoindre la capitale. Cette action est le point culminant d’une campagne initiée par le Vlaams Belang qui a duré quelques semaines contre la coalition Vivaldi qui se dessinait, coalition que le Vlaams Belang qualifie d’anti-démocratique et anti-flamande. Cette coalition Vivaldi ne dispose pas d’une majorité du côté flamand, loin de là, et de plus elle est constituée essentiellement de partis qui ont perdu les dernières élections.
Tom Van Grieken: “Il est temps de former un front flamand!”
Dries Van Langenhove n’a pas mâché ses mots: «C’est très simple, lors des dernières élections, les Flamands ont voté pour moins d’immigration. Le pays est saturé. Assez, c’est assez! La limite de notre capacité d’absorption est largement dépassée. Cette manifestation massive n’est que le début de notre lutte. Nous allons combattre cette coalition des particrates sur tous les fronts: dans les parlements, sur les réseaux sociaux et dans la ruez!»
La Chef de Groupe du Vlaams Belang à la Chambre des Représentants, Barbara Pas, a égrené les promesses solennelles des responsables du CD&V qui avaient jurés qu’ils ne rejoindraient en aucun cas une formule Vivaldi: «Le soi-disant projet positif Vivaldi est un projet fiscal belgiciste qui s’oppose frontalement au signal qu’avait exprimé l’électeur flamand lors des dernières élections». Barbara Pas n’a pas épargné non-plus l’Open-VLD: «Leur priorité semble plutôt se nicher dans un équilibre de genre dans la distributions des postes ministériels… cet équilibre là leur semble plus important que l’équilibre entre un accord gouvernemental et la volonté des électeurs Flamands».
C’est bien entendu au Président Van Grieken qu’il est revenu de terminer ces prises de parole en apothéose en appelant à la formation d’un front commun flamand: «Cher Bart De Wever, j’en ai assez de me battre à droite. Le moment est venu de travailler ensemble. Nous pouvons nous opposer puissamment, de concert, à ce gouvernement de gauche et anti-flamands et nous pouvons même le faire tomber si nous joignons nos forces. J’ai l’intime conviction que nous devons saisir notre chance en 2024. Le changement est possible. Une réelle alternative est possible, mais pour cela il faut en finir avec le cordon sanitaire antidémocratique».