Le Vlaams Belang mène une campagne de dissuasion à Kaboul
Le Vlaams Belang organise depuis quelques jours une campagne de dissuasion à l’étranger. «Le gouvernement fédéral refuse de faire quoi que ce soit pour endiguer le flux continu de demandeurs d’asile, nous prenons donc nos responsabilités. L’année dernière, plus de 35.000 demandeurs d’asile sont arrivés dans notre pays. La grande majorité n’avait pas droit au statut de réfugié mais ces personnes illégales n’ont pas été expulsées par la suite. Une politique d’immigration stricte est la seule politique migratoire humaine possible», déclare le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken.
Depuis une dizaine de jours, le Vlaams Belang diffuse des annonces dans la région de Kaboul, la capitale afghane, sous le nom de Belgium INFO. Les messages sont en anglais et en dari. Le but est de décourager les Afghans de venir en Belgique. L’année dernière, l’Afghanistan figurait parmi les trois premiers pays d’origine des demandeurs d’asile. Le Vlaams Belang prévient par exemple que les gens se retrouveront à la rue ou qu’ils ne pourront pas poursuivre leur voyage prévu au Royaume-Uni. La campagne financée par le Vlaams Belang conseille aux Afghans de chercher des alternatives dans leur propre région du monde.
Le nombre de demandeurs d’asile arrivant ici reste énorme. L’année dernière, rien qu’en Belgique, il y a eu plus de 35.000 demandes. C’est la troisième année record consécutive. Il y en avait plus d’un million pour l’ensemble de l’Union européenne. Rien n’est fait pour réduire ce chiffre, ni en Belgique ni au niveau de l’Union européenne. Dans la plupart des cas, ceux qui viennent ici sont finalement déboutés et disparaissent dans l’illégalité. Cette politique d’ouverture des frontières désastreuse et inhumaine doit cesser. Le Vlaams Belang prend ses responsabilités et il informe correctement les gens sur place des conséquences de leur venue en Belgique. En réalité, in casu, le Vlaams Belang se substitue à l’Etat belge qui fait dramatiquement défaut sur l’ensemble du dossier de l’immigration.
Cette campagne d’information et de dissuasion nous apprend également beaucoup sur les mécanismes de l’immigration venue d’Afghanistan. Il y a des Afghans qui sont d’accord avec nous, mais il y a aussi ceux qui partagent des témoignages sur la facilité avec laquelle il est possible d’entrer en Europe. Cela montre qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et que l’image de l’Europe et de notre pays est avant tout celle de frontières ouvertes. Il faut donc maintenant tout faire pour que notre pays, mais aussi l’Union européenne, s’inspire de l’initiative du Vlaams Belang pour endiguer le tsunami migratoire et sa conséquence directe qu’est le remplacement de fait des populations enracinées. Par ailleurs, il faudra rapidement réfléchir à la question de la générosité de notre sécurité sociale par rapport à ces personnes qui arrivent ici massivement. S’il n’y a plus aucun intérêt à venir ici, on n’y viendra plus. C’est aussi simple que cela.