Le Vlaams Belang exige la démission de Meryame Kitir
Le Vlaams Belang exige que Meryame Kitir démissionne de son poste de ministre de la Coopération au développement et de la Politique urbaine. «Elle a suffisamment démontré son incompétence et il est totalement inacceptable qu’on fasse état d’une prétendue maladie psychique pour masquer cette incompétence», déclare le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken.
«Comme il a été rapporté dans la presse, le Département de la coopération au développement sous Kitir est un gâchis. Des burn-outs et des licenciements se multiplient parmi les employés. En deux ans, cinq porte-parole ont été épuisés et il a fallu engager un psychologue pour venir au secours du cabinet ministériel de Madame Kitir. Un de ses anciens employés trouve aujourd’hui cynique que le bien-être mental de la ministre soit soudainement la priorité alors que le bien-être mental de ses employés ne l’a jamais intéressée», déclare Tom Van Grieken. Que Madame Kitir ait besoin de repos n’est pas de nature à nous étonner outre mesure. Depuis septembre 2021, elle a effectué des voyages en Afrique du Sud, en Palestine, au Burkina Faso, au Sénégal, en Crète, en Ecosse, au Liban et plusieurs fois à New York et au Congo. On connaît les troubles qu’engendrent les décalages horaires.
Ces voyages de la ministre Kitir, ponctués dans la plupart des cas d’aides financières toujours plus extravagantes, ont fini par irriter le Vlaams Belang. En 2020, il s’agissait de plus de deux milliards d’euros. Cet argent n’a d’ailleurs pas toujours été offert sur base de projets particulièrement significatifs. Par exemple, 200 millions d’euros étaient destinés à une forêt au Congo, et 180.000 euros à un expert international de la question «Genre et Parlement» en République centrafricaine. Sans parler des deux millions d’euros qui ont été offerts à l’Afghanistan des talibans. Le Premier ministre Alexander De Croo a déclaré dans sa déclaration de politique générale que les ministres perdraient 8% de leur salaire. Bien, toujours est-il que Madame Kitir va continuer à toucher son salaire de ministre alors qu’elle est hors-jeu pour trouble mental. La vraie question qu’il faut se poser est celle de l’utilité d’un tel ministère. Supprimer purement et simplement ce poste ministériel inutile représenterait sans conteste une économie significative pour le budget de l’Etat.
Il est évident que le président de Vooruit, le sémillant Conner Rousseau, conscient des commentaires de plus en plus négatifs sur les nombreuses missions de sa ministre et les conditions de vie au sein de son cabinet, est intervenu. Madame Kitir n’a pas été envoyée se reposer à la demande d’un médecin, mais bien en raison des mensonges qu’elle profère pour expliquer son absence. Elle ne peut plus fonctionner dans ce gouvernement et seule une démission est de mise. Dans le secteur privé son cas serait déjà réglé depuis longtemps.