Le Vlaams Belang est stupéfait après les déclarations de Hilde Sabbe (Vooruit) sur l’abattage sans étourdissement

22 Nov 2021 | Nouvelles

Le chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois, Dominiek Lootens, est abasourdi suite aux déclarations de la députée bruxelloise Hilde Sabbe (one.brussels-Vooruit, socialistes flamands) dans le magazine Dag Allemaal. Madame Sabbe y a déclaré que la majorité politique bruxelloise «a d’autres choses bien plus urgentes à faire que de se pencher sur une interdiction de l’abattage sans étourdissement». La députée bruxelloise ajoute que les partis de gauche ont des électeurs d’origine musulmane et qu’ils devaient donc en tenir compte. Notons et soulignons qu’une proposition de Dominiek Lootens d’interdire l’abattage sans étourdissement, comme c’est déjà en vigueur en Flandre et en Wallonie, a été écartée de l’ordre du jour par la commission compétente pendant plus de deux ans.

Depuis plus de deux ans, la majorité bruxelloise refuse de discuter de cette proposition. Ils se sont d’abord cachés derrière une décision attendue de la Cour constitutionnelle, puis le ministre compétent pour le bien-être animal, Bernard Clerfayt (DéFi), a annoncé que le gouvernement avait balayé son propre projet d’ordonnance et renvoyé la patate chaude au Parlement. La majorité annonce maintenant avec désinvolture, via Hilde Sabbe, qu’elle veut continuer à bloquer le travail parlementaire. C’est absolument honteux. On suppose bien entendu que cela se produit non pas en raison d’arguments fondamentaux, mais certainement pour ne pas froisser l’électorat islamique de ces partis de la honte. 

Les masques tombent. Le gouvernement bruxellois ne roule pas pour tous les Bruxellois, il roule pour le particularisme islamique pour de basses et viles raisons électorales.

Dominiek Lootens-Stael

Chef de groupe au Parlement bruxellois, Vlaams Belang

Il s’agit d’un exemple rarement vu de mépris pour nos normes et valeurs européennes et pour le fonctionnement de la démocratie. La gauche met la démocratie de côté en refusant de débattre sur une proposition d’ordonnance, cela montre à quelle vitesse la Région de Bruxelles-Capitale glisse vers l’ingouvernabilité.