Le Vlaams Belang est inquiet concernant la nouvelle taxe-CO2
Dès l’entrée en fonction du gouvernement De Croo, le Vlaams Belang avait annoncé que nous allions être agonis de nouvelles taxes. Il n’a pas fallu attendre longtemps et c’est la ministre du climat et de l’environnement, la très controversée Zakia Khattabi (Ecolo) qui ouvre le feu avec une taxe carbone. La population et les entreprises ont des raisons de s’inquiéter.
Jusqu’à présent, Dame Khattabi s’était montrée plus que discrète dans la presse néerlandophone, mais dans la presse francophone elle n’y a pas été avec le dos de la cuiller, notamment en déclarant que son ambition est de tirer le débat sur le climat hors de la sphère des experts pour le repolitiser. Elle veut, dit-elle, rapprocher l’homme de la rue de la politique climatique. Pour le député du Vlaams Belang Kurt Ravyts cela signifie ni plus ni moins une taxe carbone.
«Il n’y a pas de base populaire favorable à une nouvelle taxe destinée à atteindre les objectifs sur le climat en Union européenne»
Dans sa déclaration de politique générale, la ministre Khattabi ne fait absolument pas mystère de sa volonté d’instaurer une telle taxe. Selon Kurt Ravyts, la ministre veut coupler sa taxe aux mesures nécessaires sur la question du climat afin de rendre celle-ci plus acceptable socialement, mais il remarque avec pertinence qu’il est impossible aujourd’hui de déterminer ce que cela implique concrètement, «ce qui explique que nous soyons extrêmement inquiets» conclut-il.
Kurt Ravyts n’hésitera pas à exiger des éclaircissements à la ministre à l’occasion du débat sur sa note de politique générale afin que nos concitoyens et nos entreprises puissent savoir avec précision à quelle sauce taxatoire ils seront mangés. Le Vlaams Belang n’accepte pas que notre manière de vivre, d’habiter et de travailler soient littéralement blackboulés pour atteindre les objectifs européens sur le climat. Voilà qui est clair et net.