Le Vlaams Belang demande avec insistance à la ministre Lalieux (PS) un soutien sérieux aux banques alimentaires
Un hiver dominé par la crise du coronavirus est devant la porte. C’est avec cette réalité à l’esprit que nous entendons le signal inquiétant qui est lancé par les banques alimentaires. Le Vlaams Belang va interpeller la ministre chargée de la Lutte contre la pauvreté, Karine Lalieux (PS), pour connaître ses intentions en ce qui concerne l’aide aux banques alimentaires.
La Fédération Belge de Banques Alimentaires tire la sonnette d’alarme. Entre janvier et fin août, il a été distribué un tiers de plus de nourriture que durant la même période l’année passée. C’est une augmentation de 15% au niveau national. Il s’agit d’une aide dispensée à 20.000 personnes par mois en plus par rapport à l’année précédente. En 2019, un record avait déjà été atteint, en effet 170.000 personnes avaient fait appel mensuellement à l’aide alimentaire. Tout laisse accroire que ce nombre sera encore bien plus important en 2020.
Il faut libérer maintenant des moyens supplémentaires pour pallier le manque dans les banques alimentaires
«Les besoins alimentaires sont sans cesse croissants depuis des années et la crise du coronavirus aggrave durement le phénomène. Le gouvernement précédent, minoritaire faut-il le rappeler, avait décidé fin juin de libérer un subside supplémentaire de 110 millions d’euros en faveur des CPAS, avec comme but d’assurer l’aide de première ligne. Mais ce montant doit être dépensé avant le 31 décembre, ce qui est un délai beaucoup trop serré. Nous avons donc soutenu un projet de loi visant à prolonger la période de subvention jusqu’à la fin de 2021».
En ce qui concerne la réduction de la pauvreté, l’accord de coalition du gouvernement De Croo stipule que la lutte contre l’exclusion sociale bénéficiera de «nouveaux moyens». Ellen Samyn va donc demander à la ministre Karine Lalieux (PS) quels efforts supplémentaires seront consentis pour pallier le manque dans la distribution de l’aide alimentaire. Il doit évidemment s’agir de moyens qui ne sont pas déjà repris dans les montants versés aux CPAS dans le cadre de la crise sanitaire.