Le Vlaams Belang «décore» les horodateurs pour dénoncer l’augmentation des tarifs
Ce matin, la section bruxelloise du Vlaams Belang a recouvert une vingtaine d’horodateurs d’autocollants géants à l’effigie de la ministre Elke Van den Brandt (Ecolo/Groen) pour dénoncer l’augmentation des tarifs de stationnement en Région de Bruxelles-Capitale.
Le Sénateur Bob De Brabandere considère que: «Le pouvoir d’achat est en chute libre tandis que les coûts de l’énergie deviennent gigantesques. Les gens ont déjà du mal à joindre les deux bouts et c’est à ce moment-là que le gouvernement bruxellois décide de puiser encore plus dans la poche des Bruxellois. Comme timing on a déjà vu mieux. Les autocollants du Vlaams Belang disent: «Parking trop cher? Grâce aux Ecolos!». «Si les Bruxellois constatent qu’on vide leurs poches pour tout simplement avoir le droit de garer leurs voitures, ils ont bien le droit de savoir qui en est responsable. En fait, la politique de d’Ecolo/Groen dans ce gouvernement est une politique clairement antisociale» déclare le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois, Dominiek Lootens-Stael.
Malgré les coûts énormes de l’énergie, la baisse vertigineuse du pouvoir d’achat et la crise sanitaire qui n’en finit pas de finir, la ministre de la mobilité Elke Van den Brandt (Ecolo/Groen) continue de s’acharner contre les automobilistes, cette fois-ci par une augmentation des tarifs du stationnement. Les cartes de riverain augmenteront également de manière significative. Les gens paieront bientôt 60 euros pour garer leur voiture sur la voie publique. La ministre verte de la mobilité compare les tarifs dans les capitales européennes pour justifier cette augmentation. En effet, dans d’autres capitales européennes ces tarifs sont nettement plus élevés qu’à Bruxelles.
Le Vlaams Belang ne suit pas ce raisonnement. «Ce n’est pas parce que les capitales étrangères sont chères que cela doit aussi être le cas à Bruxelles. Bruxelles n’est pas Copenhague, Genève ou Paris. Les situations y sont très différentes: un pouvoir d’achat plus élevé, une mentalité différente ou une infrastructure de métro et de vélo plus étendue. Beaucoup de gens ont aussi impérativement besoin de leur voiture à Bruxelles», estime le Sénateur Bob De Brabandere.
Le Vlaams Belang demande que les tarifs de stationnement restent inchangés, surtout maintenant que les prix de l’énergie sont si élevés.
Une petite majorité de Bruxellois ne possède pas de voiture, mais à l’inverse une grande minorité en possède une. Parmi ces automobilistes, 24 % appartiennent au groupe social le plus pauvre. Le problème n’est pas que la ville de demain sera inimaginable avec moins de voitures, mais c’est bien le manque d’alternatives solides qui devraient contribuer à cette évolution qui pose problème. La mobilité à Bruxelles c’est le chaos organisé. Chaque jour 190.000 navetteurs entrent dans la capitale, mais la même région ne compte que 2.727 places de stationnement dans les parkings périphériques, alors qu’il était prévu qu’il y en ait 10.000 en… 2010.
Le paradoxe absolu est que le gouvernement, cornaqué par Ecolo/Groen, veut se débarrasser des voitures polluantes et il entend décourager les automobilistes de circuler en ville afin de purifier l’air pour les habitants, mais eux-mêmes, par leurs plans de circulation mal conçus, causent des embouteillages et des ralentissements qui polluent plus que jamais. Il est clair que la mobilité est un droit fondamental qui devrait être accessible à tous, ce qui est de moins en moins le cas, notamment avec cette hausse des tarifs qui est antisociale, intempestive et dogmatique.