Le Vlaams Belang condamne le vandalisme contre le monument qui commémore le génocide arménien
Le Vlaams Belang de Bruxelles condamne le vandalisme du monument commémorant les victimes du génocide contre les Arméniens en 1915. «Le week-end dernier, les Arménien et les Grecs ont commémoré ce massacre de chrétiens, perpétré par l’Etat turc d’alors. Le fait qu’il y ait encore à Bruxelles des gens qui nient la réalité de ce génocide est le résultat d’une politique d’immigration et d’intégration inexistante à Bruxelles. Nous condamnons fermement ces actes extrémistes!» déclare Dominiek Lootens du Vlaams Belang.
Le monument de la place Henri Michaux a été dégradé avec le taguage de trois croissants au lendemain de la commémoration du 24 avril du génocide des Arméniens dans l’Empire ottoman. C’est le symbole des Loups Gris, une organisation turque extrémiste. En outre, « Fuck Paylan » a également été écrit, ce qui fait référence au député arménien du parlement turc Garo Paylan. Il est régulièrement pris pour cible par les Loups Gris.
«Le fait que de tels individus et groupements existent dans notre pays, et particulièrement dans la Région de Bruxelles-Capitale, et qu’ils puissent continuer à opérer et à intimider certaines communauté, montre que les intégristes et les extrémistes étrangers continuent d’avoir carte blanche dans la capitale. Il faut répondre à l’appel de la communauté arménienne. Nous devons tous condamner cela et toutes les autres formes de haine. Ce taguage prouve une fois de plus l’échec de la politique d’intégration et l’influence que le régime d’Erdogan a dans notre pays.
Le régime turc actuel continue à nier le génocide des Arméniens et des Grecs, et les ses partisans présents en Belgique perpétuent chez nous leur attitude négationniste. Le Vlaams Belang trouve donc très inquiétant l’impact du régime d’Erdogan sur notre société.
Cela montre une fois de plus que le manque d’intégration est un problème majeur, notamment en Région bruxelloise. La politique bruxelloise encourage l’existence de communautés qui s’isolent de notre société et qui importent des conflits historiques étrangers qui s’expriment par des haines féroces et inextinguibles. Les principaux coupables sont le PS et ses concurrents Ecolo et PTB, mais aussi les partis flamands du système qui ont toujours détourné les yeux des problèmes. Le Vlaams Belang demande donc un signal fort et une condamnation de la part du gouvernement bruxellois. Oseront-ils prendre leur électorat turc à rebrousse-poil? Poser la question, c’est y répondre.