Le terrorisme est toujours bien là!
En 2021, 75 décisions de justice en matière de terrorisme ont été rendues. «C’est plus d’un par semaine», s’étonne le sénateur Guy D’haeseleer, qui a récemment demandé les chiffres au ministre de la Justice de l’Open Vld, Vincent Van Quickenborne. Il en tire comme enseignement que «cela montre que la menace terroriste est loin d’avoir disparu et que nous devons rester constamment vigilants».
Les 75 jugements concernaient 118 accusés. Six ans après les attentats de Zaventem et de la station de métro Maelbeek, la menace terroriste n’est pas qu’un douloureux souvenir, non, elle est toujours une dangereuse réalité.
La Belgique détenait le sinistre record du plus grand nombre, proportionnellement à notre population globale, de combattants dans les rangs de Daesh en Syriens de toute l’Europe. Ce ne sont pas moins de 500 «Belges» qui s’étaient engagés dans cette armée terroriste qui a commis, il faut s’en souvenir, les pires atrocités que l’on puisse s’imaginer. Entre-temps, beaucoup d’entre eux sont déjà revenus ici. Et ces dernières semaines encore, le gouvernement Vivaldi a jugé opportun de rapatrier une série de femmes criminelles qui avaient également rejoint cette armée monstrueuse.
Le terrorisme représente une menace réelle et durable pour notre société, et les 75 décisions de justice ne font pas grand-chose pour y remédier. La combattre doit être une priorité absolue pour le gouvernement. Pour lutter efficacement contre le terrorisme, il faut d’abord drainer son vivier, qui est essentiellement l’islam organisé et certains de ses adeptes. En outre, des mesures vigoureuses doivent être prises pour riposter de manière appropriée. Par exemple, le Vlaams Belang souhaite que quiconque a été condamné sur la base de la législation antiterroriste et qui a la double nationalité perde la nationalité belge et soit expulsé du pays pour toujours après avoir purgé sa peine. Il doit également y avoir une «réclusion à perpétuité spéciale» pour les auteurs d’actes de terrorisme afin de garantir qu’ils ne pourront jamais être libérés. Quand le monde politique de ce pays consentira-t-il a montrer un peu de courage politique sans se réfugier derrière un discours pseudo-humaniste usé jusqu’à la corde?