Le terrorisme climatique doit être puni beaucoup plus sévèrement
Le Vlaams Belang ne peut absolument pas accepter la suspension de peine accordée par le tribunal correctionnel de Bruges à un militant pour le climat qui s’est accroché à un tableau de Jan Van Eyck. L’absence de sanctions réelles constitue un dangereux précédent. Cela adresse un message d’encouragement à tout futur terroriste climatique qui rêve de s’en prendre aux sépultures, aux monuments et aux œuvres d’art.
Le 19 juillet 2022, un militant pour le climat a collé sa main droite sur le célèbre tableau «Madone avec le chanoine Joris van der Paele» du primitif flamand Jan Van Eyck au Musée Groeninge de Bruges. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure que la main a pu être libérée. Cet individu était un récidiviste, car quelques mois plus tôt il avait déjà commis un acte criminel similaire au Mauritshuis de La Haye avec la célèbre «La Fille à la perle» de Johannes Vermeer.
Il est incompréhensible que le ministère public n’ait même pas exigé une sanction concrète à l’encontre d’un récidiviste qui ne montre aucun remords et qui n’a visiblement aucune conscience de la gravité de ses actes. Pour preuve sa demande d’acquittement pour cause de «liberté d’expression». La motivation pour cette demande d’acquittement est que «le climat est une question importante». Peut-être que le procureur pourra nous expliquer comment le climat peut s’améliorer grâce à la destruction du patrimoine mondial! Pour le Vlaams Belang, aucune lutte, y compris celle pour le climat, ne justifie de commettre un crime et de perpétrer des actes de terrorisme. La destruction ou l’endommagement d’œuvres d’art doivent être, de toute façon, réprimés avec la plus grande sévérité parce qu’il s’agit d’une atteinte à la culture et à la civilisation.
Depuis l’année dernière, l’art est heureusement mieux protégé contre le terrorisme climatique. A la demande du Vlaams Belang, des mesures de sécurité supplémentaires sont désormais prises pour protéger notre patrimoine artistique contre la folie aveugle des militants d’extrême gauche. Cela dit, pour améliorer encore cette protection, des sanctions sévères sont encore nécessaires. Un jugement comme celui de Bruges est une véritable invitation pour tous les agités du bocal à réitérer ces actes fous.
Aujourd’hui, le fait d’endommager délibérément des sépultures, des monuments et des œuvres d’art n’est passible que d’une peine de prison allant de 8 jours à un an. Le Vlaams Belang souhaite porter cela de six mois à trois ans et nous avons déjà présenté une proposition de loi en ce sens.