Le rapatriement est la seule solution
Les médias rapportent, enfin, des chiffres sur la surpopulation carcérale. Des chiffres que le Vlaams Belang avait déjà publiés plusieurs fois sans la moindre médiatisation. De ces chiffres, il ressort qu’un tiers des détenus sont en détention provisoire, en attendant donc un verdict. Dans ce groupe de détenus, plus de la moitié n’a pas la nationalité belge, et la majorité n’a pas de droit de séjour dans notre pays. Renvoyer ces prisonniers dans leur pays d’origine et les laisser y purger leur peine est et reste la seule réponse à la surpopulation carcérale.
La surpopulation dans nos prisons est un problème qui dure depuis des décennies. Cela conduit à des conditions de vie digne du tiers monde. Les prisonniers sont parfois parqués à huit dans une cellule pour quatre personnes sans la possibilité de se doucher. Aujourd’hui plus de cent cinquante personnes dorment sur des matelas posés sur le sol. La surpopulation est principalement due à la présence de détenus qui n’ont pas la nationalité belge, et parmi ces détenus qui n’ont pas la nationalité belge, la majorité n’a même pas de droit au séjour.
Pour le Vlaams Belang, les ressortissants étrangers, et certainement ceux qui n’ont pas de droit de séjour dans notre pays, doivent être rapatriés dans leur pays d’origine le plus rapidement possible. Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) ne travaille pas sur l’application (ou la création) des traités nécessaires avec les pays d’origine pour rendre cela possible rapidement. S’il devait s’en occuper en urgence, le problème de la surpopulation et des situations invivables à l’intérieur des murs des prisons diminuerait considérablement dans un premier temps avant de disparaître ensuite. Nous devons faire pression sur les pays qui refusent de signer de tels traités. S’ils ne veulent pas reprendre leurs sujets criminels, nous devons, par exemple, arrêter l’aide au développement qu’ils reçoivent de notre pays.
Le Vlaams Belang demande le rapatriement des étrangers criminels, mais ne voit pas l’intérêt de raccourcir ou de limiter la détention provisoire en raison de la surpopulation. Certainement pas pour les personnes qui ont été incarcérées parce qu’elles étaient soupçonnées d’infractions graves telles que le crime organisé, la criminalité liée à la drogue ou le terrorisme. Nous devons toujours donner la priorité à la sécurité des citoyens. C’est un principe auquel on ne peut pas déroger. Si le ministre Van Quickenborne opte pour une limitation de la détention provisoire, cela sera préjudiciable à notre sécurité et à la lutte contre les crimes graves. Nous devons tous en être conscients.