Le problème mondial de la censure: «Nous ne pouvons plus nous taire»
Le Vlaams Belang condamne fermement l’autodafé de livres organisé par diverses écoles canadiennes. Il concerne de nombreux livres et bandes dessinées, dont Tintin, Astérix et Lucky Luke. Dans les histoires, les Indiens d’Amérique seraient dépeints «de manière stéréotypée». La censure intervient après qu’un comité composé de représentants du conseil d’école et de la population indigène ait fait des «recommandations». Cela rappelle fortement le «Decolonization Working Group» à Gand, qui a rédigé des conseils qui ont conduit, entre autres, à la censure de Fifi Brindacier.
Un véritable autodafé de livres a eu lieu au Canada après qu’un comité d’activistes de gauche ait fait certaines recommandations dans un document de 165 pages, un groupe d’écoles a rassemblé, jeter, brûler et finalement enterrer des livres prétendument racistes. Il s’agit notamment de la bande dessinée «Tintin en Amérique», mais aussi des romans et même des encyclopédies. Au total, 4.716 livres ont déjà été retirés d’une trentaine de bibliothèques scolaires. Quiconque connaît l’histoire sait à quoi ce genre de folie peut mener.
Les militants Woke sont peut-être bruyants, mais ils sont peu nombreux. Il est donc important de faire entendre la voix de la raison. Nous ne pouvons plus nous taire parce que si NOUS ne disons pas la vérité, qui la dira?
«Il s’agit d’un phénomène mondial», explique Filip Brusselmans. «La base philosophique de cet activisme a été trouvée chez certains néomarxistes français comme Jacques Derrida: il a dit que toutes nos interactions et institutions en Occident sont composées d’oppresseurs et d’opprimés. Après cela, cette idéologie a prospéré aux Etats-Unis et a ensuite infecté le reste du monde occidental. Cette croisade de gauche est mondiale et ne connaît pas donc de frontières.»
Parce que quelqu’un est blanc, hétéro et occidental il est forcément placé dans le camp des oppresseurs. Toute personne de couleur, LBGT, femme… est automatiquement une victime oppressée. Selon leur théorie Woke, les personnes de couleur ne peuvent EN AUCUN CAS être racistes. Nous voyons maintenant les premiers effets de cette pensée toxique: autodafés de livres, statues déboulonnées, réécriture de l’histoire, etc…
«Le bon sens n’a pas encore disparu, notre cause n’est pas perdue. Les militants Woke sont peut-être bruyants, mais ils sont peu nombreux. Il est donc important de faire entendre la voix de la raison. Nous ne pouvons plus nous taire parce que si NOUS ne disons pas la vérité, qui la dira?» conclut Filip Brusselmans.