Le fiasco fiscal: la Belgique est finie
Après l’échec total de la réforme fiscale, le Vlaams Belang considère que l’heure n’est pas seulement aux élections anticipées, mais que le moment est également venu de mettre fin à cette aberration qu’est la Belgique. Force est de constater qu’aucune réforme n’est possible dans ce pays. Ce fiasco total sur la réforme fiscale a pris toute sa dimension symbolique à la veille du 21 juillet.
Rappelons que des réformes majeures ont été promises en début de législature par le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld). On allait prouver que la Belgique fonctionne et qu’il était possible de faire de la politique différemment, notamment en faisant preuve de plus de respect les uns envers les autres. Le constat est facile à faire: on n’a rien vu! Aujourd’hui, le 7 partis de la Vivaldi se font la guerre. Il est de plus en plus difficile de mettre ces gens-là autour d’une même table et les quelques mois qui nous séparent des élections du 9 juin 2024 seront assurément explosives au sein de cette équipe de bras cassés.
Le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) reçoit sa part de bois vert, notamment de la part de la Cheffe de Groupe du Vlaams Belang à la Chambre: «Son parti n’a vraiment aucun poids dans ce gouvernement. Dès le débuts de «l’expérience Vivaldi», on s’est demandé quelle était la valeur ajoutée du CD&V dans ce gouvernement. Sa présence ne s’est révélée utile ni sur l’asile et l’immigration, ni sur notre sécurité et nos affaires intérieures, ni sur les questions communautaires et fiscales. Le bilan du CD&V dans ce gouvernement est nul».
Le Vlaams Belang regrette tout particulièrement que les impôts des Flamands explosent littéralement. Selon l’OCDE, les Flamands paient désormais le plus d’impôts sur le travail, non seulement en Europe, non seulement sur ce continent, mais sur toute la planète. Avec ce régime fiscal actuel, les choses n’ont fait qu’empirer. La pression fiscale n’a cessé d’augmenter ces dernières années.
Pour remettre de l’ordre dans les finances, des réformes sont nécessaires dans les domaines de la fiscalité, du travail et des retraites. Le premier est arrêté par le MR, le deuxième et le troisième par le PS. Plus rien n’est possible dans ce pays et le drame, c’est que les Flamands sont entraînés dans le bourbier de la dette belge. Assez perdu de temps, il faut des élections anticipées maintenant!