Le «fait du prince» et la morale chez Ecolo
Deux billets d’humeur de notre correspondant à Grimbergen
Le fait du prince
Le fait du prince est un concept qui désigne un acte arbitraire d’un gouvernement ou chef d’État. Le terme est utilisé en droit administratif français pour désigner une mesure prise par l’administration qui a un impact sur un contrat auquel elle est partie. «2021 sera également une année importante de réflexion et d’échanges internationaux au sujet du changement climatique et du déclin de la biodiversité. Sur notre planète, tout se tient dans un équilibre précaire et fragile. Des efforts collectifs et soutenus dans une stratégie à long terme peuvent renverser la vapeur ». (Discours du 28 janvier 2021 prononcé par Philippe de Saxe Cobourg Gotha alias Philippe Legrand)
On connaît l’attitude proactive en faveur du climat de notre souverain qui n’hésite pas un instant à acheter une nouvelle voiture hybride (à un prix démocratique), et plus précisément la dernière Mercedes S 560e. On vient d’apprendre que, toujours féru d’écologie, le couple royal a décidé d’agrandir sa maison de vacances sur L’Ile-d’Yeu. Ce qui en principe est interdit pour le commun des mortels résidant dans cette île. C’est un certain Philippe Legrand qui en a fait la demande, ce qui est le «modeste» pseudonyme du Roi dans cette lamentable affaire.
Si l’on en croit le maire de la commune vendéenne, c’est le préfet de la Région qui a autorisé la construction d’un bâtiment hors dimension dans une zone protégée. Cette discrimination a été dénoncée par le responsable de l’opposition locale qui en a profité pour nous rappeler un des principes fondateurs de la République française: l’égalité. «On le conçoit comme un privilège. On est un pays de droit, ce qu’on accorde à un, on doit l’accorder à l’autre et là, aujourd’hui, vous avec des îliens qui viennent frapper à la porte et disent, moi je veux la même chose» martèle l’élu local.
Alors, prenons exemple sur notre souverain qui a présenté ses excuses au peuple congolais, et demandons pardon aux habitants de l’Ile-D’yeu ! C’est bien la moindre des choses.
La morale chez Ecolo
La commune de Forest vient d’être condamnée à payer 10.000 euros à titre de préjudice moral au profit de l’une de ses assistantes sociales qui avait postulé le poste de cheffe de division. Le CPAS, qui était alors dirigé par l’actuel bourgmestre ECOLO de la commune, s’est en effet livré à des magouilles en rajoutant « une condition illégale » qui favorisait une seule et même candidate.
Le copinage n’a donc pas disparu des nouvelles pratiques défendues par les écologistes politiques! Il sera utile d’interroger le ministre des Finances pour lui demander de confirmer que cette indemnité (pour dommage moral) est bien non imposable!