Le cauchemar de Paul Magnette

07 Oct 2022 | Nouvelles

Le Vlaams Belang n’est pas du tout surpris par l’appel du président du PS Paul Magnette à réaffirmer «l’absolue nécessité d’un cordon sanitaire contre l’extrême droite» après les élections italiennes. Pour le Vlaams Belang, le principe du cordon sanitaire en politique, c’est la négation de la volonté de l’électeur. C’est ce qui caractérise l’attitude de personnalités comme Paul Magnette et d’autres. Mais le mouvement de résurrection des peuples d’Europe qui a commencé en Suède et en Italie ne peut plus être arrêté, pas même avec des moyens antidémocratiques comme un cordon sanitaire.

Il va sans dire qu’un tel cordon est fondamentalement antidémocratique. Nous ne connaissons pas un seul citoyen belge qui n’ait jamais été interrogé sur la nécessité d’un cordon sanitaire contre le Vlaams Belang. Dans une démocratie digne de ce nom, et nous ne parlons certainement pas de la Belgique, les idées d’un parti qui remporte un nombre croissant d’électeurs doivent se refléter dans la politique menée. Force est de constater que les partis autoproclamés démocratiques ne veulent pas tenir compte de la volonté des électeurs.

La prise en compte de la volonté de l’électeur est le cauchemar paroxystique des politiciens de gauche. Ceux-ci veulent à tout prix conserver le pouvoir et ils utilisent pour ce faire cet outil scandaleux qu’est le cordon sanitaire à l’égard des partis politiques divergents (notamment en ce qui concerne l’immigration). Les socialistes italiens ont franchement reconnu leur défaite, qui est évidente, et c’est très logiquement que Giorgia Meloni peut devenir Premier ministre. Quoi de plus normal? les socialistes belges quant à eux continuent à ignorer et à mépriser les électeurs en refusant la pluralité des opinions politiques.

Paul Magnette a mis en garde sur Twitter contre «la bête immonde» qui peut toujours surgir de nulle part et que les socialistes doivent donc reprendre la lutte contre le «fascisme» et réaffirmer le cordon sanitaire contre «l’extrême droite». C’est en effet dans les dictatures fascistes qu’il n’y a pas de place pour la liberté d’expression et que la censure des médias prévaut et que le peuple doit écouter sans critiquer ce que dit le pouvoir. Dans un tel système, montrer un comportement de vote déviant n’est pas accepté. Les choses apparaissent alors très clairement: ce n’est pas Giorgia Meloni qui montre ici une préférence pour de tels régimes mais Paul Magnette lui-même.