Le budget bruxellois démontre la faiblesse de la coalition gouvernementale
Le Vlaams Belang estime que le budget bruxellois est peu convaincant et qu’il va essentiellement faire exploser la dette publique. Ce budget démontre le peu de cohérence de la coalition bruxelloise au pouvoir. La coalition ne parle pas du tout d’une seule voix, des désaccords profonds se font jour. Nous avons affaire à une coalition qui s’empêtre à n’en plus finir dans des relations conflictuelles avec les autres régions du pays.
Une fois de plus, l’augmentation toujours croissante de la dette publique bruxelloise fut un thème central durant le débat sur le budget au Parlement bruxellois. Si rien n’est fait, cette dette va franchir le seuil des 10 milliards en 2024, c’est-à-dire quasi le double de l’actuel budget de la Région. Bien sûr, la question du péage urbain a suscité un débat animé dans l’assemblée.
Dominiek Lootens n’y est pas allé par quatre chemins: «Après les multiples injections financières dont Bruxelles a bénéficié, le plus souvent venues de Flandre et des contribuables flamands, on veut maintenant faire un véritable hold-up sur les navetteurs dont le seul crime est de travailler à Bruxelles. Le péage bruxellois baptisé “SmartMove” n’est pas une initiative intelligente, que du contraire. Ce qui caractérise ce budget bruxellois, c’est sa persistance à s’enliser dans les sables mouvants de ses structures inadéquates. On ne voit pas le début d’une inversion des tendances. La qualité de vie à Bruxelles ne s’améliore en rien. On ne trouve finalement dans ce budget qu’un repli sur soi renforcé et une volonté d’aller à la confrontation inutile et déplacée avec la Flandre et la Wallonie afin de dissimuler grossièrement le manque cruel de cohésion de la coalition au pouvoir».
A Bruxelles, les allocations familiales sont distribuées avec une grande générosité sans que les parents ne soient stimulés le moins du monde à prendre leurs responsabilités.
De même en ce qui concerne les nouvelles compétences régionales en matière d’allocations familiales, Dominiek Lootens tape là où cela fait mal: «A Bruxelles, les allocations familiales sont distribuées avec une grande générosité sans que les parents ne soient stimulés le moins du monde à prendre leurs responsabilités. Il faut toujours avoir une possibilité de rétorsion, une sanction possible comme la suspension des allocations familiales, pour les cas d’insociabilité évidents et de mauvais vouloir caractérisé dans l’apprentissage à l’école et dans la vie sociale suite à une attitude parentale de totale démission des responsabilités».