L’accueil dans sa propre région du monde

03 Mar 2023 | Nouvelles

Au Parlement européen, sous l’impulsion du Vlaams Belang, un groupe de vingt-huit députés européens lance une initiative législative pour installer des centres d’asile hors de l’Union européenne. La proposition a été largement soutenue par le groupe Identité et Démocratie (ID) dans lequel les élus du Vlaams Belang siègent, mais aussi par le groupe des Conservateurs et Réformateurs européens (ECR).

En septembre, octobre et novembre de l’année dernière, ce n’est pas moins de 100.000 demandes d’asile qui ont été acceptées dans les Etats membres de l’UE. Il est reconnu dans toute l’Union européenne qu’il s’agit là de la pire crise de l’asile depuis 2015-2016. La Belgique n’est pas non plus épargnée. On constate en effet qu’il y a aussi une crise de l’asile en Belgique, il suffit d’observer les scènes de la rue des Palais à Schaerbeek, les astreintes infligées au cabinet de Nicole De Moor, la catastrophique Secrétaire d’Etat à l’Immigration et l’accueil littéralement scandaleux des demandeurs d’asile, majoritairement des jeunes hommes, dans des hôtels. Ce large soutien au Parlement européen arrive au bon moment, déclare le député européen Tom Vandendriessche du Vlaams Belang.

 

Le droit d’asile n’est pas un droit de séjour

Notre projet de loi vise à installer des centres d’asile hors de l’Union européenne. Des États membres comme le Danemark recherchent d’ailleurs depuis un certain temps une solution en dehors de l’UE. Récemment, une majorité parlementaire aux Pays-Bas a réclamé que les centres d’accueil soient situés en dehors de l’UE. Le Rwanda a déjà été mentionné comme partenaire potentiel. Une évolution que nous saluons parce que nous disons depuis longtemps que l’accueil des demandeurs d’asile doit toujours avoir lieu d’abord dans leur propre région du monde en non pas à des milliers ou des dizaines de milliers de kilomètres de leur pays d’origine.

Rappelons que le droit d’asile ne doit pas être confondu avec le droit de séjour. La Commission européenne doit aider les Etats membres à mettre en place des centres en dehors de l’UE et les partenariats avec les pays tiers doivent absolument être davantage explorés. Le large soutien au projet de loi initié par le Vlaams Belang montre que le moment est venu pour une telle approche de la crise de l’asile.

Les gens en ont plus qu’assez de cette Europe passoire et ils en ont surtout assez de devoir se serrer la ceinture et faire des sacrifices pour que nos gouvernements jouent au service d’aide sociale de la planète entière. Tous les patriotes et les nationalistes doivent être heureux de voir que le groupe des conservateurs a également soutenu cette proposition. Si les deux groupes au Parlement européen unissent leurs forces, bien des choses sont possibles. Il est bien dommage que la N-VA ne soutienne jamais de telles initiatives.