La mosquée illégale d’Anderlecht est toujours ouverte avec la complicité du bourgmestre PS
Depuis des mois, les riverains du quartier «La Roue» à Anderlecht subissent des nuisances causées par un centre islamique illégal situé sur la chaussée de Mons. Avant même l’ouverture du centre, le service de l’urbanisme avait donné un avis négatif au projet en raison précisément des risques de nuisances. «Ce centre n’aurait jamais dû ouvrir. La situation a complètement déraillé», déclare le chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois Dominiek Lootens.
Nuisances sonores, surpopulation du bâtiment, intimidation des riverains, problèmes de mobilité et même occupation de l’espace public lors de la prière du vendredi… La liste des problèmes causés par le centre islamique semble interminable. Pourtant, le service de l’urbanisme de la commune d’Anderlecht a donné un avis négatif au projet fin 2021, justement à cause de possibles nuisances dans un quartier résidentiel. Le centre n’aurait jamais dû être là en premier lieu.
Le Vlaams Belang s’est immédiatement mis au travail et a proposé une assistance aux riverains pour porter plainte auprès du service de l’urbanisme. Un toutes-boîtes d’information aux riverains a également été distribué. Par ailleurs, Dominiek Lootens a interpellé le gouvernement bruxellois sur la sécurité incendie du bâtiment et il a adressé une lettre recommandée au bourgmestre Fabrice Cumps (PS) et à l’ensemble des conseillers communaux d’Anderlecht.
«La neutralité ne devrait jamais être un choix, c’est une obligation pour tous les gouvernements de ce pays!»
Dominiek Lootens fait la synthèse de la question: «A notre grand regret, l’autorité politique n’a pas fermé cette salle de prière illégale. Les choses sont pourtant claires: soit le bourgmestre Cumps ferme l’immeuble comme il se doit, soit il ignore l’avis de ses propres services et se rend coupable de partialité et de favoritisme».
La réalité est que le bourgmestre socialiste ne veut pas prendre ses nombreux électeurs musulmans dans le sens contraire du poil. En fermant les yeux et en laissant traîner ce dossier, il crée une situation où certaines communautés vivent au-dessus des lois aux dépens de ceux qui les respectent. Le fait de maintenir ouverte cette mosquée illégale s’inscrit dans la stratégie du PS bruxellois, où le gouvernement prend systématiquement le parti de la communauté musulmane. Même si cela va à l’encontre de la loi, de la neutralité et de l’intérêt général de la société. L’attitude du gouvernement PS de Bruxelles a toujours été la même avec, entre autres, le vote sur l’interdiction de l’abattage sans étourdissement, l’abandon de la neutralité à la STIB, l’autorisation des burkinis dans la piscine en plein air, le manque de contrôle sur les financements étrangers des mosquées. «La neutralité ne devrait jamais être un choix, c’est une obligation pour tous les gouvernements de ce pays!», conclut Dominiek Lootens.