La moitié des migrants non européens ne travaillent pas
Une étude récente du professeur d’économie du travail Stijn Baert montre que la moitié des migrants non européens en Belgique ne travaillent pas. Ce sont les pires chiffres en Europe. Les études menées montrent que la discrimination ethnique n’est pas la cause du fait que nous obtenons de moins bons résultats que les autres pays de l’UE. Les principales causes de cet échec sont les caractéristiques culturelles de certaines familles issues de l’immigration et la politique migratoire belge.
L’étude du professeur Baert montre que seuls 50,6% des migrants non européens sont au travail en Belgique. C’est plus de 12 % en dessous de la moyenne européenne qui est de 62,9%. L’étude montre que la discrimination ethnique ne peut pas expliquer le score inférieur à celui des autres pays de l’UE. En effet, la discrimination ethnique n’est pas supérieure ici par rapport à la moyenne européenne. Nous constatons même une tendance à la baisse de ces discriminations.
Le Vlaams Belang attribue les mauvais chiffres aux caractéristiques culturelles et à la politique migratoire de ce pays. Par exemple, il est frappant que dans certaines communautés, les attentes des filles ou des femmes à l’école et sur le marché du travail sont singulièrement plus faibles qu’en ce qui concerne par exemple les filles et les femmes autochtones. C’est dû au rôle subalterne dévolu aux femmes dans ces communautés alors que les femmes sont fortement représentées dans le groupe des migrants non européens. Par ailleurs, la politique migratoire belge est également à l’origine de ces mauvais chiffres de leur mise à l’emploi. Le laxisme politique permet à de nombreux migrants d’arriver dans notre pays en tant que réfugiés ou dans le cadre du regroupement familial, et donc pas forcément avec l’ambition première de travailler, contrairement à la politique migratoire menée par des pays comme le Danemark, politique qui se concentre sur la migration de travail et qui bloque autant que possible les autres formes de migration.
Ces chiffres démystifient le vieil argument usé jusqu’à la corde selon lequel la migration offre une solution à la pénurie actuelle sur le marché du travail. Les faits le prouvent: les migrants coûtent très cher et trouvent difficilement leur place sur le marché du travail. Un arrêt de la migration est la seule solution qu’impose le bon sens.