La ministre Verlinden poignarde la police dans le dos
Après que les syndicats de police aient déposé une demande de grève générale, Ortwin Depoortere (VB), président de la Commission des affaires intérieures, réagit vivement: «La ministre Verlinden a apparemment menti au parlement. Cela montre non seulement un manque total de respect pour l’institution, mais surtout un manque de respect pour les policiers auxquels la ministre a beaucoup demandé depuis un an et demi, mais qui sont restées les mains désespérément vides.
L’annonce de cette grève, motivée par les promesses non tenues de la ministre Verlinden, m’a étonné parce que lors de la réunion de la Commission des affaires intérieures où j’ai interrogé la ministre sur les plans budgétaires du gouvernement liés aux forces de police et au statut du personnel, celle-ci a déclaré qu’elle respecterait son engagement d’investir dans la police fédérale. Madame Verlinden s’est également montrée rassurante à propos du régime dit NAVAP, qui prévoit une option de retraite anticipée pour certains policiers. Je suis donc très surpris d’apprendre aujourd’hui que la ministre Verlinden ne veut pas tenir ses promesses».
Le régime NAVAP, bien que contenu dans un Arrêté Royal, semble impossible à financer selon les syndicats. Quelle donc est la valeur d’un Arrêté Royal aujourd’hui et surtout, que vaut la parole d’un ministre?
Pendant ce temps, la police de l’aéroport a également annoncé une grève du zèle pour protester contre le manque de personnel. En rompant ses promesses, la ministre poignarde la police dans le dos. «Ces actions sont donc parfaitement compréhensibles. «Nous regrettons évidemment que les voyageurs risquent d’en être victimes, mais la responsabilité en incombe exclusivement à la ministre de l’Intérieur Verlinden», conclut Ortwin Depoortere.