La folie gagne du terrain, des enfants sont en danger
Le Vlaams Belang s’inquiète de la forte augmentation du recours aux bloqueurs de puberté et du nombre d’opérations liées au changement de genre chez les adolescents. Cette tendance est particulièrement présente chez les jeunes filles. C’est extrêmement inquiétant, d’autant plus que la transition médicale proposée à ces jeunes filles ne se base pas sur des éléments scientifiques irréfutables.
Les médias ont récemment rapporté que l’utilisation de bloqueurs de puberté avait augmenté de 60 % en quelques années seulement. Le nombre de mineures inscrites à l’hôpital universitaire de Gand pour un programme de transition en vue d’un changement de sexe a augmenté entre 2010 et 2019, passant de 31 à 325. Et sur la base des chiffres précédemment demandés par le Vlaams Belang, il apparaît également que le nombre d’opérations de changement de sexe est passé de 350 cas en 2017 à plus de 500 cas en 2021. Comme moins d’interventions ont été réalisées au cours de l’année 2021 en raison de la crise sanitaire, nous nous attendons à ce que les chiffres les plus récents soient beaucoup plus élevés. Soulignons que les bloqueurs de puberté sont loin d’être inoffensifs. Ils arrêtent le développement normal de l’individu et souvenons-nous que pratiquement tous les enfants qui ont commencé avec des bloqueurs de puberté poursuivent généralement une transition qui commence avec des hormones sexuelles.
L’année dernière, le Vlaams Belang a demandé plus de chiffres au ministre Vandenbroucke. Par exemple, nous avons demandé des chiffres détaillés sur le nombre d’opérations de changement de sexe. En 2017, un utérus a été retiré 38 fois au total dans le cadre d’une transition de changement de sexe. En 2021, ce nombre d’interventions avait déjà plus que doublé pour atteindre 85 cas. On a également constaté un doublement du nombre d’ablations mammaires, passant de 122 en 2017 à 213 en 2021. Ces opérations sont également pratiquées sur des mineures. Par exemple, le plus jeune patient n’avait que 15 ans. Malheureusement, aucun chiffre n’est disponible sur le nombre de personnes qui arrêtent la transition médicale et sur les patients qui regrettent par la suite leur transition ou qui se font opérer pour retrouver leur sexe biologique.
Le Vlaams Belang est particulièrement préoccupé par ces évolutions et souhaite, comme plusieurs autres pays européens, une approche différente du traitement des enfants présentant un sentiment d’insatisfaction quant à leur sexe. A cette fin, nous avons soumis une résolution qui, espérons-le, pourra être discutée et votée au cours de cette législature. Nous souhaitons une approche prudente des changements de sexe en ce qui concerne les enfants et nous voulons une évaluation indépendante.