La coalition Vivaldi est contre la liberté d’entreprendre
Le Vlaams Belang s’oppose aux tests provocateurs vis-à-vis des entreprises, contre la soi-disant «discrimination sur le marché du travail». Le gouvernement fédéral, par l’intermédiaire du ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS), développe sa stratégie contre la liberté d’entreprendre et la liberté pour les entrepreneurs de gérer leurs entreprises comme ils l’entendent. On se dirige de plus en plus vers une société liberticide où tout doit être contrôlé sur base de principes idéologiques de gauche voire d’extrême gauche qui sont en contradiction avec une saine gestion des entreprises.
L’idée que les employeurs eux-mêmes puissent faire le choix de déterminer qui ils emploient dans l’intérêt de leur entreprise n’est plus qu’une illusion. Les socialistes et leur ersatz libéraux veulent, sous couvert de non-discrimination, déterminer qui l’employeur peut ou pas engager. Ce funeste projet de loi a été approuvé par le Conseil des ministres le 12 mars. La palette de méthodes dont le gouvernement pourra se servir n’est pas négligeable: appels téléphoniques sous une fausse identité pour prouver la discrimination, envoyer des personnes de connivence pour tester les employeurs…
Pour le Vlaams Belang, les employeurs doivent être libres de décider qui embaucher et qui accepter en tant que client. Cela tombe tellement sous le sens qu’on s’étonne de devoir réaffirmer ce genre d’évidence. L’avant-projet de loi stipule littéralement que les inspecteurs sociaux qui, dans le cadre de leur mission et en vue de son succès, commettent des infractions pénales considérées comme strictement nécessaires, sont exempts de sanctions et ne commettent en réalité aucune infraction. C’est abracadabrant et cela révulse tout véritable démocrate.
Dans un état de droit normal, de tels moyens illégaux seraient assimilés à de la criminalité organisée. Mais ce qui heurte sans doute le plus, ce sont les moyens que l’Etat aura bientôt à sa disposition pour obliger les employeurs à engager des personnes que le gouvernement lui-même n’a jamais pu mettre au travail. Le fait qu’en plus des inspecteurs du travail, des «tiers» puissent également être utilisés ouvre grande la porte des abus. Les organisations militantes à but non lucratif, parrainées par le gouvernement, peuvent désormais tendre un guet-apens aux travailleurs indépendants et aux chefs d’entreprise.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que de telles lois liberticides ne vont pas favoriser la relocalisation des entreprises qui ont quitté ce pays depuis longtemps. Quand une société se laisse gangrener par une idéologie mortifère, le totalitarisme n’est jamais loin. Nous y sommes aujourd’hui.