La Belgique busée par l’organe anti-corruption européen (GRECO)

14 Mai 2021 | Nouvelles

Le Vlaams Belang n’est pas du tout surpris du fait que la Belgique ne parvienne pas à prévenir la corruption des parlementaires, des juges et des procureurs. «Les recommandations du GRECO, l’organe du Conseil de l’Europe de lutte contre la corruption, n’ont pas été suivies d’action concrètes», déclare la Cheffe de Groupe du Vlaams Belang à la Chambre, Barbara Pas. Il faut bien reconnaître qu’une 35ème place sur les 42 pays étudiés n’est pas un résultat dont on peut être fier.

Cela place la Belgique parmi les pires élèves de la classe. En 2019, la Belgique figurait sur une liste avec les mêmes 42 pays à la même 35e place. Admirable constance! Le rapport annuel du GRECO de juin 2020, indiquait déjà que la Belgique manquait de volonté politique pour mettre en pratique les recommandations anti-corruption. Au sein du Conseil de l’Europe, il reste donc l’un des pays qui rechigne le plus à mettre en œuvre les recommandations sur la lutte contre la corruption dans sa législation.

Sur les quinze recommandations formulées par le GRECO en 2014, seules quatre sont actuellement rencontrées

Bob De Brabandere

Sénateur et membre du Conseil de l'Europe, Vlaams Belang

«Selon le GRECO, la réglementation sur les cadeaux pour les parlementaires peut être améliorée et les contacts entre les parlementaires et les tiers devraient être plus transparents», ajoute Bob De Brabandere (Vlaams Belang), membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de L’Europe. La question de la transparence n’est certainement pas nouvelle. En 2020, la Belgique avait déjà été critiquée pour le manque de transparence concernant la rémunération des cabinets fédéraux et l’absence de règles d’intégrité et de déontologie pour les ministres.

«Busé sur toute la ligne, l’élève Belgique est prié par le GRECO à soumettre un calendrier sur la poursuite de la mise en œuvre des recommandations au plus tard pour le 31 mars 2022, mais si la réticence à mettre en œuvre les recommandations demeure, comme c’est aujourd’hui clairement le cas avec la coalition Vivaldi, il faudra en tirer les conclusions qui s’imposent et constater que ce pays est un Etat mafieux », conclut Bob De Brabandere, par ailleurs Sénateur et Président du Vlaams Belang bruxellois.

⬛