Jeu concours: petite leçon de sociologie pour débutants
Très récemment une députée du Parlement bruxellois, Madame Aurélie Czekalski (MR), posait une question écrite concernant les ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite dans les stations de la STIB adressée à Elke Van den Brandt, la très contestée ministre du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la mobilité, des travaux publics et de la sécurité routière. L’élue voulait savoir combien d’ascenseurs sont accessibles aux Personnes à mobilité réduite dans les stations de la STIB, combien de fois ces ascenseurs sont tombés en panne en 2020, quelles en sont les raisons principales, dans quelle station les ascenseurs tombent-ils le plus en panne et si les ascenseurs sont victimes d’incivilités.
La réponse de la ministre est éloquente «139 ascenseurs équipent le réseau de la STIB aujourd’hui. En 2020 le département technique en charge des ascenseurs a recensé 1.864 avaries et mises hors service, toutes causes confondues. Les causes principales des avaries et mises hors service sont les suivantes: «vandalismes-incivilités dont bris de vitres, transports des charges trop lourdes pour différents commerces présents en stations, détérioration de circuits électriques et pièces mécaniques dues à des incivilités, pannes techniques, travaux en stations qui impliquent l’arrêt de l’ascenseur, Infiltrations d’eaux de pluie.
Les stations dans lesquelles il y a le plus de pannes sont Clemenceau, La Roue, De Brouckère et Botanique.
La STIB est également en charge des ascenseurs situés entre la place Poelaert et les Marolles. Ces ascenseurs font également partie des équipements qui tombent le plus souvent en panne.
Par contre, les stations Crainhem, Vandervelde, Hankar, Parvis Saint-Gilles, Delta sont les moins sujettes à des soucis techniques.
Comme on le voit dans les principales causes d’avarie, les ascenseurs sont en effet la cible de nombreuses incivilités ou d’actes de vandalisme: bris de vitres, graffitis, dégâts causés par le transport de charges lourdes, déchets divers sont les incivilités ou actes de vandalisme les plus fréquents». Fin de la réponse ministérielle. Voilà une source d’informations particulièrement fiable pour exercer notre talent de sociologue en herbe.
Un site français intitulé «infojeunesse» nous donne une bonne définition du travail de sociologue que nous pourrons appliquer à la question qui nous occupe: «Le travail du sociologue consiste à se poser des questions sur la société qui l’entoure et à essayer d’y répondre en allant plus loin que les explications toutes faites ou que les idées préconçues. C’est une sorte d’enquêteur du social qui cherche à comprendre le fonctionnement de la société en recherchant des informations, des indices auprès des individus, des collectivités et des groupes qui la composent». Dont acte.
Jeu concours
C’est donc en «allant plus loin que les explications toutes faites ou que les idées préconçues» que nous allons jouer à l’étudiant en première année de sociologie et nous poser la question qui s’impose après la lecture des questions de l’élue et de la réponse de la ministre:
Quels éléments sociologiques peuvent-ils expliquer que le vandalisme de ces ascenseurs pour personnes à mobilité réduite sont plus visés dans les stations Clemenceau, La Roue, De Brouckère et Botanique et que les stations les moins visées sont Crainhem, Vandervelde, Hankar, Parvis Saint-Gilles et Delta?
Toutes les réponses que vous nous adresserez à l’adresse mail brussel@vlaamsbelang.org seront récompensées par un paquet cadeau. A vos plumes.