Interview avec Dominiek Lootens, député et chef de groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois
Quelles sont les raisons pour lesquelles les Bruxellois devraient opter pour le Vlaams Belang?
Dominiek Lootens : L’islamisation, la lâcheté des élites, la trahison des politiques, l’inversion des valeurs et une forme accélérée de décadence nous mettent en danger immédiat, nous et nos enfants et nos petits-enfants. Seul un sursaut salvateur est de nature à renverser la vapeur pour sortir de cette spirale mortifère, seuls des partis nationalistes sont de nature à sauver notre identité, notre souveraineté et nos libertés. C’est le cas du Rassemblement National en France, du FPÖ en Autriche, du PVV aux Pays-Bas, de l’AFD en Allemagne, de la Lega en Italie, avec bien d’autres et c’est le cas naturellement du Vlaams Belang en Flandre et à Bruxelles (tous ces partis politiques sont unis dans un groupe parlementaire au sein du parlement européen), mais aussi de Viktor Orban en Hongrie, des nationalistes Polonais, Estoniens, Finlandais, Danois, etc, etc, etc. Ainsi, porter son suffrage sur les listes du Vlaams Belang, ce n’est pas seulement faire un choix politique ponctuel dans un contexte national donné, c’est aussi participer à la grande révolution des âmes qui brûlent aujourd’hui sur notre vieux continent.
Les partis traditionnels, y compris la N-VA, veulent s’adjuger nos voix en faisant comme toujours de grandes promesses. Des promesses qui seront vite oubliées dès après les élections. En réalité, on nous sert toujours exactement la même politique, c’est-à-dire encore plus de criminalité, encore plus d’immigration et toujours plus de restrictions pour notre propre peuple. Mais tous ces partis ont quelque chose en commun: ils détestent le Vlaams Belang. Il est vrai que le Vlaams Belang est le seul parti politique qui dit la même chose avant et après les élections, qui dit dans tous les Parlements ce que vous pensez, qui ne s’enrichit pas en s’accaparant des postes ministériels très rémunérateurs, qui veut économiser sur le coût de l’immigration et qui choisit toujours NOS gens d’abord! Il est plus que temps que les élites écoutent ce que les simples citoyens ont à dire.
Qu’est-ce que le Vlaams Belang propose aux Bruxellois?
Dominiek Lootens : Le Vlaams Belang veut recréer une Région bruxelloise où chaque femme, chaque senior, chaque enfant, chaque Bruxellois dans n’importe quel quartier à quelque moment de la journée peut déambuler tranquillement en toute sécurité. Qui peut être opposé à cela? Pourtant, l’insécurité générale s’aggrave dans notre ville. Certains quartiers sont devenus des zones “interdites” où les trafiquants de drogue et les bandes criminelles sont maîtres et où la police reçoit pour instruction de l’autorité politique de ne pas y intervenir. Le Vlaams Belang veut le rétablissement de l’ordre et de la loi dans notre ville. Pour y arriver, nous faisons des propositions très concrètes: le Vlaams Belang propose de construire une prison à Bruxelles pour les criminels mineurs qui forment un danger pour la société. Les émeutiers détenant une nationalité étrangère doivent être rapatriés à destination de leur pays d’origine, accompagnés de leurs parents s’il s’agit de mineurs. Seule une politique de lutte contre la criminalité extrêmement rapide, combinée avec la tolérance zéro, peut rétablir l’ordre et la loi à Bruxelles. Enfin, nous voulons que le droit à la légitime défense soit être élargi à la protection des biens. Aujourd’hui, celles et ceux qui défendent leurs biens, risquent de faire l’objet de poursuites en vertu de l’état actuel de la législation. On en arrive alors à cette absurdité complète de voir des victimes traitées en criminels et le criminel endosser un statut de victime. C’est vraiment le monde à l’envers et cela doit stopper!
Existe-t-il un «grand remplacement» à Bruxelles ?
Dominiek Lootens: En effet, il est loin d’être absurde de parler de grand remplacement ici à Bruxelles. Notre ville connaît un bouleversement sociologique qui ne cesse de s’accroître. La réalité est que ce bouleversement n’est pas toujours un enrichissement, contrairement à ce qu’on veut vous faire croire. Le halal obligatoire à l’école, des autochtones bruxellois qui se font tabasser en rue parce qu’ils ont osé manger quelque chose en rue durant le Ramadan, le marché de Noël qui se transforme en marché d’hiver et Pâques qui devient printemps et Saint-Nicolas qui se voit flanqué d’un père Fouettard blanc et les foulards dans nos écoles et les conflits étrangers qui trouvent leurs prolongements en véritables batailles rangées dans nos rues…. Notre propre culture, nos normes et nos valeurs sont misent en danger par ces changements sociologiques radicaux et par l’islamisation galopante de Bruxelles. Il est donc grand temps que s’opère une véritable révolution concernant la place de notre identité dans notre ville. D’abord, notre identité doit primer sur tout. Ce sont nos lois, nos normes et nos valeurs qui doivent constituer l’axe central de notre société. Qui veut venir chez nous et s’installer doit s’adapter à notre manière de vivre et à nos lois et non l’inverse. Même les allochtones de bonne volonté, c’est-à-dire ceux qui sont prêts à s’adapter, ont intérêt à ce que l’église revienne au milieu du village. Ceux-là seront récompensés pour leurs efforts et les autres pourront tirer les conclusions qui s’imposent. C’est la condition pour que les Bruxellois se sentent à nouveau chez eux à Bruxelles.
Bruxelles est un véritable fatras institutionnel où plus personne ne s’y retrouve, qu’en pensez-vous?
Dominiek Lootens: Bruxelles s’est dotée d’un labyrinthe de structures, d’organisations et d’asbl douteuses où l’enrichissement personnel semble être le fil conducteur. Les scandales liés au SamuSocial et de nombreuses autres institutions nous l’ont péniblement démontré. Le Vlaams Belang veut reconfigurer les structures bruxelloises de telle sorte qu’elles ne soient plus au service de profiteurs patentés mais bien, comme il se doit, au service de la population.
On connaît la ritournelle au sujet des nominations politiques. Les hauts fonctionnaires sont nommés par les partis politiques afin de s’accaparer d’une partie du pouvoir au sein des administrations. Cela veut dire que quiconque dispose du bon appui politique a des chances d’être nommé à un poste de haut fonctionnaire. Les partis politiques considèrent l’autorité et son administration comme leur propriété. Plus l’autorité enfle, plus il y a de postes à distribuer. Plus son propre parti est important, plus grande sera sa part dans les nominations politiques.
Pour rendre la politique plus transparente, nous faisons des propositions très concrètes: la fusion des 19 CPAS en un seul organisme avec des antennes locales, la fusion des sociétés de logement social, la limitation drastique des ASBL communales et l’abolition des jetons de présence dans les ASBL et l’abolition des nominations politiques.
Quelle est votre ambition pour Bruxelles ?
Dominiek Lootens: Être à nouveau fiers de Bruxelles. Au fond, c’est ce que beaucoup de Bruxellois souhaitent. Malheureusement cette fierté est difficile à trouver aujourd’hui. La corruption, la gestion catastrophique, la petite et la grande criminalité, la saleté de nos rues et un métro puant, … Autant de dérives qui, hélas, n’étonnent plus personne dans la Région de Bruxelles-Capitale. Pire encore, ces problèmes peuvent être objectivement constatés par tout le monde, mais le monde politique semble complètement aveugle à cet égard. On finit par croire que tout ceci est parfaitement «normal» dans notre capitale. En fait, les Bruxellois ne se résignent pas à ce défaitisme. Le Vlaams Belang est le seul parti politique qui ose nommer clairement les problèmes sans se soucier du politiquement correct et il formule des propositions réalistes et réalisables. Le monde politique doit clarifier ses priorités, à savoir d’abord et avant tout rétablir un Bruxelles où les Bruxellois se retrouvent au centre de toutes les préoccupations. C’est notre ambition et c’est le sens de mon engagement politique.
Merci Dominiek Lootens pour ce long entretient plein d’enseignement et porteur d’un réel espoir pour Bruxelles dans le futur.
Dominiek Lootens: C’est moi qui vous remercie