Inflation doublée en un mois
En février 2024, l’inflation a atteint 3,20%, soit presque le double par rapport à janvier, où nous étions encore au niveau confortable de 1,75%. «C’est un autre indicateur économique qui montre clairement que notre niveau de vie est en danger. Personne ne croit plus aujourd’hui que le gouvernement soit en mesure de mener une politique de redressement et de dynamisation de la vie économique. Quand on gouverne avec les socialistes et les verts on est prisonnier de ces «idéologies de la dépense». Alexander de Croo le savait parfaitement bien lorsqu’il s’est imposé comme Premier ministre, mais tout était bon pour arriver à satisfaire ses ambitions personnelles. Un Premier ministre dont le parti fait 10% aux élections, il n’y a qu’en Belgique, terre de surréalisme, que cela est possible.
Le quasi-doublement de l’inflation signifie que nous devons désormais payer 103,2 euros pour une marchandise que nous pouvions acheter pour 100 euros il y a encore un an. Si l’on compare les prix avec ceux d’il y a deux ans, nous payons 110 euros ce qui coûtait 100 euros à l’époque. L’inflation est donc à nouveau en augmentation pour le quatrième mois consécutif. Nous ressentons douloureusement cette hausse des prix dans nos portefeuilles.
Il s’agit bien entendu d’une moyenne. Si l’on regarde les différentes catégories de produits, on constate qu’en particulier ce sont les aliments dont les prix ont le plus augmenté. C’est évidemment préoccupant, car cela a un impact sur nos familles. En effet, on ne peut pas reporter l’achat de nourriture, c’est une question de survie. Cela dit, le taux d’inflation est quelque peu atténué par la baisse des prix de l’énergie, même si cet effet s’est progressivement dissipé et les prix se sont désormais plus ou moins stabilisés.
La réalité est que la croissance économique stagne, l’industrie est dans le marasme, le taux d’endettement est tout simplement épouvantable, etc. Au-delà des facteurs internationaux, force est de constater que ce gouvernement composé de partis politiques aux vues socio-économiques totalement opposées est incapable de mettre en œuvre la moindre réforme structurelle ou même de formuler des choix clairs. Entre le clientélisme des uns et la frilosité des autres, il y a une troisième voix, celle du bon sens, celle du Vlaams Belang.