Illégaux mineurs: la fraude à l’âge est en hausse
Le Vlaams Belang souhaite une approche plus déterminée contre la fraude à l’âge chez les mineurs non accompagnés. Une fraude liée à l’âge a été constatée dans 71% des tests d’âge effectués au cours des cinq premiers mois de cette année. C’est une hausse, hallucinante soit, mais qui ne surprend pas le Vlaams Belang. En effet, les fraudeurs en question peuvent gagner le gros lot lorsque leur stratagème n’est pas découvert. De plus, s’ils se font pincer, ils ne risquent vraiment pas grand-chose.
C’est le Service des Tutelles qui est chargé de l’identification des mineurs suspectés de fraude. En cas de doute sur l’âge, ce service peut ordonner une visite médicale. Au cours des cinq premiers mois de cette année, 629 de ces tests d’âge ont été effectués, dont 445 ont révélé que la personne en question était majeure. La fraude à l’âge a donc été constatée dans 71% des tests d’âge effectués. Notons que le test d’âge a une marge d’erreur de deux ans et qu’en cas de doute, seul l’âge estimé le plus jeune est pris en compte. Notons également que 20% des tests d’âge ordonnés ne sont même pas effectués, parce que là-aussi l’Etat Belge est défaillant.
Après une baisse du nombre de mineurs non accompagnés en 2023, ce nombre est à nouveau en hausse et c’est logique puisque les demandes d’asile ont également augmenté de 19%. Le fait est que de nombreux demandeurs d’asile se font passer pour mineur non accompagnés car cela comporte toutes sortes d’avantages, comme un droit étendu au regroupement familial, qui leur permet même de faire venir leurs parents.
Le Vlaams Belang estime qu’il convient de lutter de manière beaucoup plus déterminée contre la fraude liée à l’âge chez les mineurs non accompagnés. Un étranger présumé mineur qui refuse de manière déraisonnable un test d’âge doit perdre son droit d’être traité comme un mineur, c’est une évidence absolue.