Illégaux gréviste de la faim: la solution négociée n’est pas une solution, c’est un nouveau problème
Le Vlaams Belang dénonce la «solution miracle» du Secrétaire d’Etat Sammy Mahdi (CD&V) dans l’affaire des illégaux grévistes de la faim et de l’hystérie qui a accompagné ces événements. Ils ont été exhortés par le Secrétaire d’Etat de cesser leur grève de la faim contre quoi ils ont été récompensés par la promesse d’une possibilité de régularisation plus rapide via une «zone neutre», c’est-à-dire une zone où les illégaux ne risquent pas d’être arrêtés et où ils peuvent tranquillement défendre leurs dossier en vue d’obtenir un titre de séjour. Dès l’annonce de ce tour de passe-passe, cette zone fût littéralement submergée par des centaines d’illégaux venus des quatre coins du royaume pour tenter de se faire régulariser. Finalement il a fallu fermer la zone parce que la situation n’était plus gérable. Pour le Vlaams Belang, il ne devrait pas y avoir d’arrangement préférentiel car de cette façon on récompense le chantage et on ouvre la voie à de nouvelles grèves de la faim. Nous voyons déjà l’effet d’attraction de cette politique absurde. La seule solution est d’appliquer systématiquement la loi: les immigrés illégaux doivent être expulsés le plus rapidement possible.
Désormais, les «organisations impliquées dans la grève de la faim» (lire: les organisations militantes de la gauche radicale pro-ouverture des frontières, telle que l’association de médecins liée au PTB) doivent fournir des listes des personnes impliquées dans la grève de la faim afin de voir au cas par cas s’ils ne peuvent pas être régularisés. Le Vlaams Belang souligne l’arbitraire de cette procédure spéciale. En réalité on récompense le chantage et on sape littéralement la législation sur le droit de séjour.
Le fait est que Sammy Mahdi met nos lois cul-par-dessus-tête: ceux qui enfreignent le plus la loi sont récompensés par une régularisation et ceux qui font chanter l’Etat reçoivent un traitement préférentiel. C’est en effet renversant!
La loi doit être réécrite, cette fois-ci proprement, sans failles. Les critères de régularisation sont ainsi basés sur la durée de l’illégalité. Quiconque voit sa demande d’asile refusée doit être immédiatement expulsé ou détenu dans l’attente de l’expulsion, comme ce doit être le cas pour tous les grévistes de la faim et ceux qui étaient présent dans la file d’attente pour entrer dans la «zone neutre».
Le Vlaams Belang demande donc que la «zone neutre» ne soit pas «fermée au grand public», comme c’est le cas aujourd’hui, mais fermée à tous, sans exceptions. Tous les migrants illégaux présents doivent devaient être arrêtés en attendant leur expulsion.
La loi sur l’asile est très claire et concerne les réfugiés politiquement persécutés et les réfugiés de guerre, et ils devraient également se rendre dans le pays sûr le plus proche et non dans le pays offrant la meilleure sécurité sociale et la meilleure prospérité.