Il faut suspendre les demandes d’asile pour les non-Ukrainiens
Jusqu’à sept millions de personnes pourraient être déplacées à cause de la guerre en Ukraine. Le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi (CD&V), suppose que 200.000 personnes viendront ici, a déclaré le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken. La réalité est que nous ne sommes pas en mesure d’assumer un tel défi. Nous devons donc opérer un revirement radical dans notre politique d’accueil afin d’éviter une implosion totale de notre système d’accueil. Nécessité fait loi, le Vlaams Belang propose cinq points concrets à cet égard, dont la suspension temporaire des demandes d’asile des non-Ukrainiens pour faire de la place aux victimes ukrainiennes, ainsi qu’un accord de soutien aux pays voisins de l’Ukraine.
Selon le Vlaams Belang, il est d’une grande importance que les réfugiés ukrainiens dans le besoin trouvent des hébergements sûrs et chaleureux. «Cela concerne principalement les femmes et les enfants. Leur ambition n’est pas de venir vivre ici de façon permanente, mais de trouver un abri sûr afin de préserver leur vie. Nous devons donc faire notre devoir de solidarité entre les peuples européens. Mais pour le moment, notre système d’accueil n’est pas en mesure d’accomplir cette tâche titanesque. Il faut maintenant faire de la place pour l’accueil temporaire de véritables réfugiés d’Ukraine et pour cela il faut rapatrier de toute urgence les déboutés du droit d’asile, les illégaux et stopper toute nouvelle demande en dehors des Ukrainiens.
D’abord et avant tout, le Vlaams Belang souhaite conclure un accord de soutien financier avec les États membres de l’UE limitrophes de l’Ukraine: la Hongrie, la Slovaquie, la Pologne et la Roumanie. Ce sont les pays voisins qui subissent toujours la plus grande pression et nous devons faire preuve de solidarité à cet égard.
Deuxièmement, nous devons maintenant suspendre les demandes d’asile de tous les non-Ukrainiens. La guerre qui se déroule à seulement 2.000 km de chez nous est une urgence et une priorité absolue.
Troisièmement, des contrôles plus stricts seront également nécessaires pour identifier les faux réfugiés. En effet, des informations françaises montrent qu’un réfugié prétendument ukrainien sur trois n’a pas la nationalité ukrainienne.
Quatrièmement, il est important que nous organisions notre accueil des réfugiés de manière solidaire, mais aussi équitable et correcte. C’est-à-dire que les réfugiés ukrainiens doivent recevoir «un lit, un bain et du pain» dans un confort digne, et cela avec un statut à part si nécessaire. Mais donner d’un coup à chacun un accès complet à notre sécurité sociale, déjà soumise à de fortes pressions, comme le propose le Secrétaire d’Etat Mahdi, ne peut en aucun cas être une option possible.
Cinquièmement et pour finir, nous devons accélérer les procédures de demande d’asile qui ont déjà été introduites avant la guerre. Les personnes qui ont épuisé tous les recours doivent être expulsées immédiatement, afin de libérer de la place dans nos centres d’accueil. Le Vlaams Belang prendra toutes les initiatives parlementaires nécessaires pour soumettre ce projet politique au vote. Nous verrons qui osera prendre ses responsabilités dans ce dossier où il faut non pas faire triompher les idéologies, mais bien le plus élémentaire bon sens.