Il faut sauver Bruxelles !
Chers amies et chers amis, je termine mon engagement au sein du Parlement bruxellois ce 9 juin prochain. Mais j’ai l’honneur de mener la liste pour le Parlement flamand à Bruxelles. Il est important de se rappeler que toute personne qui décide de voter en faveur du Vlaams Belang, pourra également voter pour envoyer des représentants du Vlaams Belang bruxellois au Parlement flamand, que l’on soit néerlandophone ou francophone.
Malgré le sentiment du devoir accompli, il ne m’en reste pas moins un goût amer dans la bouche. J’ai vu comment, année après année, législature après législature, le déclin de Bruxelles s’est amorcé. J’ai vu se succéder toutes sortes d’apprentis sorciers abuser de Bruxelles et des Bruxellois en les considérants comme de pauvres souris de laboratoire. Ce ne sont pas des «savants fous», non, ce sont des ignorants fous, ce qui est bien plus grave.
Je les ai vu concocter la mixture du «paradis multiculturel» qui s’est révélée une purge imbuvable. Je les ai vu fabriquer une créature à la Frankenstein qui devait incarner le nouveau Bruxellois idéal, c’est-à-dire d’origine Africaine, non genré, végan, cycliste, marxiste-léniniste et, bien évidemment, radicalement antifasciste. C’est-à-dire radicalement opposé à toute forme de travail, d’effort et d’autorité.
J’ai vu…
J’ai vu les écologistes – vous savez, ceux qui sont proches de la nature – voter contre l’étourdissement des animaux avant l’abattage rituel, ce qui est… étourdissant!
J’ai vu des socialistes – vous savez, ceux qui défendent les damnés de la terre – voler l’argent qui devait servir à aider les sans-abris.
J’ai vu des chrétiens-démocrates promouvoir le développement de l’islam.
J’ai vu des libéraux se déclarer «progressistes» et un élu du PTB au Parlement bruxellois, parti héritier du grand démocrate Joseph Staline, rejoindre le fourre-tout du MR.
J’ai vu des élus arabo-musulmans dont je n’avais jamais entendu la voix durant des années, soudain s’exprimer vigoureusement pour défendre la cause palestinienne ou les intérêts de leurs coreligionnaires au Parlement bruxellois.
J’ai vu des laïcs autoproclamés défendre le port du voile dans les administrations publiques et à l’école.
J’ai vu des partis autoproclamés démocratiques refuser de voter en faveur d’une proposition du Vlaams Belang, uniquement parce qu’elle émanait du Vlaams Belang.
J’ai vécu un grand moment de démocratie parlementaire lorsque à la tribune du parlement je dénonçai calmement mais avec la plus grande détermination les absurdités du pouvoir en place, le Président du Parlement fit appel à la police militaire pour me faire quitter de force le perchoir.
J’ai vu comment les vieux partis du système ont fait le choix, progressivement, de favoriser leur nouvel électorat allochtone au détriment des Bruxellois autochtones, pour de sordides petits calculs politiciens.
J’ai vu comment le politiquement correct, et ensuite la folie wokiste, a fini par limiter la liberté d’expression. J’ai vu comment ce qui pouvait s’exprimer clairement, de façon parfaitement intelligible, dans le passé, doit maintenant être exprimé avec la plus grande prudence tant la police de la pensée est vigilante. En deux coups de cuiller à pot on vous reproche ce que vous dites, mais aussi ce qu’on vous soupçonne de vouloir dire et même ce que vous n’avez pas dit. Comment cela? Vous ne dites pas que l’immigration massive est un bonheur absolu? Vous êtes donc une crapule d’extrême droite! Voilà comment cela fonctionne aujourd’hui.
Alors? Tout est foutu?
Non, absolument pas. Le Vlaams Belang va continuer à Bruxelles comme en Flandre à porter la parole du bon sens et il va convaincre. Il y a la bataille des urnes et il y a la bataille des idées, ces deux engagements sont consubstantiels. La bataille des idées est déjà largement gagnée, simplement parce que les gens constatent que les analyses et les anticipations du Vlaams Belang se révèlent être la vérité indiscutable. En ce qui concerne la bataille des urnes, nous avons déjà engrangé un succès inouï en 2019, et, si nous croyons les sondages successifs, le 9 juin 2024 sera une gigantesque cerise sur un beau et délicieux gâteau.
Pour le «camp du bien» moralisateur et donneur de leçon, ce sera un cauchemar. Parfait.
Dominiek Lootens-Stael
Député bruxellois et chef de groupe
Tête de liste pour le Parlement flamand le 9 juin 2024