Il est interdit de constater de visu l’islamisation de Bruxelles
Après l’interdiction faite au député flamand Filip Dewinter (Vlaams Belang) et au député néerlandais Geert Wilders (PVV), signifiée par la police, d’effectuer une promenade dans la commune bruxelloise de Molenbeek, le Vlaams Belang ne peut que conclure que les élus du peuple ne sont pas autorisés à constater de visu la réalité de l’islamisation de nos communes bruxelloises. «L’interdiction prononcée par la bourgmestre Catherine Moureaux (PS, fille de…), sur laquelle la police se base pour empêcher les élus d’aller où bon leur semble, comme ce devrait être le cas en toute démocratie qui se respecte, a été délibérément prononcée tardivement car elle sait que cette interdiction est parfaitement illégale. Nous n’avons donc pas pu saisir le Conseil d’État à temps. C’est l’organe judiciaire qui a déjà annulé une interdiction exactement similaire auparavant. En réalité, en agissant de la sorte, la bourgmestre montre que c’est l’islamisation qui dicte la politique de sa commune» a déclaré le bouillant député du Vlaams Belang Filip Dewinter.
Finalement les deux parlementaires ont également été interdits de déambuler sur le territoire de la commune de Saint-Josse-ten-Noode. Les deux bourgmestres sont très conscients que l’annulation par le Conseil d’État d’une interdiction antérieure, exactement similaire, prononcée en 2017 par la bourgmestre de Molenbeek de l’époque, Françoise Schepmans (MR), où déjà Geert Wilders et Filip Dewinter voulaient voir de leurs propres yeux la réalité du grand remplacement et de l’islamisation de cette commune, allait être annulée par un nouvel arrêt en faveur des deux élus. En attendant jusqu’à la dernière minute pour prononcer leurs interdictions ces deux bourgmestres d’obédience socialiste ont délibérément empêché l’État de droit de fonctionner de manière normale, c’est-à-dire en protégeant la liberté d’expression, de circulation et d’association. Dont acte.
«Nous voulions montrer que Molenbeek est un morceau de territoire européen où nous perdons notre propre culture et nos valeurs. Je ne comprends pas pourquoi nous avons été arrêtés ici sur le trottoir juste à la limite de Saint-Josse-Ten-Noode. Je n’ai pas de mots pour exprimer ma stupéfaction», déclare Geert Wilders. L’homme politique néerlandais a qualifié Molenbeek de «zone interdite de facto pour les parlementaires libres» et a qualifié l’événement de «capitulation inacceptable». Qui peut lui donner tort?
Il va sans dire que le Vlaams Belang ne se résignera à aucune décision antidémocratique de la bourgmestre Moureaux, ni d’autres comme celle prise à Saint-Josse-Ten-Noode, prononcée par le supporter d’Erdogan Emir Kir (ex-PS). Plus fort encore, à Anderlecht, il y a même eu une interdiction préventive, sans aucune demande ni intention de la part des élus du peuple d’aller à Anderlecht. Faut-il que les chantres de la «multiculturalité heureuse» aient peur de la réalité. Un tel déni doit sans doute s’analyser sur le plan politique, mais sans doute aussi sur le plan comportemental. «Nous allons à nouveau contester ces décisions. Nous continuerons à faire notre travail de représentants du peuple et nous continuerons à soulever la question de l’islamisation de notre capitale. Nous ne sommes pas le moins du monde découragés par ces gesticulations qui ne font que prouver combien notre analyse est la bonne», conclut Filip Dewinter.