Grâce au Vlaams Belang la police disposera enfin de tasers
Sur l’insistance du député et président de la commission des affaires intérieures Ortwin Depoortere (Vlaams Belang), la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) a annoncé qu’elle rédigera un arrêté royal qui permettra l’utilisation d’armes à décharge électrique par la police locale. En effet, l’utilisation de ces armes permet d’interventions et de procéder à des arrestations dans des conditions de sécurité augmentées et les policiers eux-mêmes sont également mieux protégés.
Actuellement, seuls les membres des unités spéciales au sein de la police fédérale sont autorisés à porter et à utiliser des armes à électrochocs. Ils possèdent 14 armes de la marque Taser et seule la Direction centrale des unités spéciales (DSU) les utilise. Un projet pilote est également en cours depuis quatre ans auquel participent 35 zones de police.
Les armes à électrochocs préviennent la violence, en particulier la violence mortelle.
Le Vlaams Belang se réjouit que toutes les zones de police locales puissent enfin utiliser en permanence ces armes à électrochocs. Les services de police réclament depuis longtemps la possibilité d’utiliser ces armes non létales. Ces armes ne sont pas seulement utiles pour stopper net un comportement violent, mais elles ont aussi un fort effet dissuasif.
En utilisant un tel Taser, un individu qui représente une menace peut être éliminé sans l’utilisation de balles potentiellement mortelles. Pendant cinq secondes, un courant de cinquante mille volts traverse le corps, provoquant une paralysie momentanée. Mais ce n’est pas fatal. Depuis le début du projet pilote, un Taser a été utilisé efficacement 141 fois et pas une seule fois il n’y a eu d’issue fatale.
«Je suis heureux qu’avec l’annonce de l’arrêté royal, la ministre facilite désormais l’utilisation des armes à électrochocs pour la police locale. C’est déjà un pas dans la bonne direction», conclut Ortwin Depoortere. Ces armes devraient devenir un équipement standard pour toutes les forces de police. Et à plus long terme, la ministre doit aussi oser explorer la possibilité de de doter les travailleurs des services de secours (pompiers, ambulanciers) de ce même équipement. Ces gens dont le métier est d’aider les autres sont trop souvent les victimes de violences dans les quartiers pudiquement qualifiés de «difficiles».