Fusillades à Bruxelles: il faut réagir avec radicalité!
En 2023, dix-neuf fusillades ont déjà eu lieu en Région bruxelloise. Ces chiffres intermédiaires ont été présentés à la commission des affaires intérieures le 18 juillet. «La guerre entre les gangs de la drogue qui veulent contrôler le territoire bruxellois continue. Tous les partis de la majorité au Parlement bruxellois, le PS en tête, en sont responsables. Ce n’est qu’avec une approche stricte, voire radicale, que les criminels de la drogue pourront être arrêtés et que ce trafic cessera une fois pour toutes», déclare le chef de groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois, Dominiek Lootens.
La réalité indiscutable est que le PS et ses partis vassaux ont complètement fait dérailler la situation sur le terrain avec leur politique de chouchoutage de certaines communautés très présentes dans le trafic des stupéfiants à Bruxelles. Ce laxisme systématique est évidemment motivé par des raisons électorales. Ce gouvernement, et tous les gouvernements précédents, récoltent donc maintenant ce qu’ils ont semé depuis des décennies. Celui qui a traversé le Mississippi au 19ème siècle est entré là dans une zone connue pour ses fusillades. Une zone où il n’existait pratiquement aucune loi ni justice, connue sous le nom de Far West. Malheureusement, XXIe siècle, quiconque traverse le canal depuis le centre de Bruxelles vit presque la même chose», déclare Dominiek Lootens.
Le Vlaams Belang réitère l’exigence que tant la police judiciaire fédérale que la police locale reçoivent les ressources nécessaires pour perturber, limiter en enfin endiguer le fonctionnement des gangs de la drogue. Il faut suffisamment de personnel pour multiplier les raids, les arrestations administratives, les patrouilles concentrées, les saisies, les fermetures et les actions de traque des suspects. Hélas, pour le moment, nous ne pouvons que constater que même si les balles sifflent aux oreilles des gens, la réaction de l’autorité reste frileuse, mitigée, voire inexistante. La mise en œuvre du fameux «Plan Canal», annoncé avec tambours et trompettes a buté, et a même lamentablement échoué, sur la question du recrutement de personnels de police supplémentaires. A ce jour, seuls 34 des 88 équivalents temps plein promis ont été embauchés à la Police judiciaire fédérale de Bruxelles.
En plus de la police, le pouvoir judiciaire doit enfin avoir toutes les chances de s’attaquer aux criminels meurtriers de la drogue. La première tâche du gouvernement est d’assurer la sécurité des citoyens et il est temps que les Bruxellois s’en rendent compte également. Pour réduire le nombre d’incidents de type fusillades, la tolérance zéro est de mise et la justice accélérée est une nécessité absolue. Tout auteur doit être poursuivi sans exception, les libérations immédiates ne peuvent plus être autorisées, et les jeunes délinquants de 16 ou 17 ans doivent être jugés par un tribunal correctionnel plutôt que par un tribunal pour mineurs. Bref, il est temps pour l’autorité, à tous les niveaux, de prendre ses responsabilités vis-à-vis des citoyens de ce pays. Des citoyens qui se demandent de plus en plus pourquoi on lui inflige les impôts quasiment les plus lourds du monde pour un retour complètement nul.