Exit pour l’exécutif des musulmans, mais le délire persiste

19 Sep 2022 | Nouvelles

Le Vlaams Belang prend acte que le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) a finalement, après des années de tergiversations, retiré la reconnaissance de l’exécutif musulman. A première vue, c’est une très bonne chose, malheureusement l’intention du ministre Van Quickenborne est d’ouvrir la voie à un nouvel exécutif musulman. La sagesse populaire nous apprend qu’un âne ne butte pas deux fois sur la même pierre. Ce n’est donc pas le cas des ânes politiques dans ce pays.

L’exécutif a été discrédité à plusieurs reprises ces dernières années. L’année dernière, un rapport de la Sécurité de l’État avait été divulgué dans lequel on indiquait que la mosquée Sultan Ahmet à Heusden-Zolder joue un «rôle important dans la diffusion d’idées extrémistes». La seule mesure sérieuse qui s’impose est le retrait de la reconnaissance de l’islam dans ce pays, de sorte que tout financement public pour cette religion disparaisse et que l’islamisation ne soit plus soutenue par l’argent de nos impôts. Le Vlaams Belang rappelle que cet exécutif des musulmans reçoit chaque année près de 600.000 euros de subventions.

Dès le départ, le Vlaams Belang a souligné la naïveté de l’establishment politique envers l’exécutif musulman. Il est d’une naïveté inimaginable de financer un tel organisme et d’en plus lui confier des tâches importantes telles que la soumission de demandes de reconnaissance de mosquées, l’organisation de l’enseignement islamique dans l’enseignement obligatoire et la nomination d’enseignants islamiques. Le Vlaams Belang dénonce cette folie depuis de nombreuses années.

Cette question dépasse de loin celle de la liberté religieuse, il s’agit ici de la nécessité de juguler des groupes d’individus dont l’ambition est de détruire notre civilisation, nos valeurs et notre mode de vie au profit d’une vision antidémocratique, archaïque et qui relègue la femme à un statut d’infériorité inacceptable. Entre l’obscurité et la lumière, chaque démocrate véritable sait ce qu’il doit choisir, du moins nous l’espérons. Malheureusement le bon sens est parfois trahi par de sordides petits calculs électoraux, comme c’est particulièrement le cas à Bruxelles et dans les grandes villes en général.