Europe : Von der Leyen plaide pour une nouvelle expansion du super-Etat européen

Dans sa réponse à «L’état de l’Union» prononcé par la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, le chef du groupe du Vlaams Belang au Parlement européen, Gerolf Annemans, a évoqué la vision des 16 partis qui, avec le Vlaams Belang, prônent la coopération entre les nations européennes. Une coopération fondée sur la tradition, le respect des cultures et de l’histoire des nations du vieux continent. «Nous prônons également le respect des valeurs communes qui unissent nos nations, et non leur destruction. La présidente de la commission a une fois de plus montré que l’Union européenne veut continuer à accaparer les prérogatives des Etats membres en diluant leur souveraineté. La coopération européenne faiblit précisément parce que de nombreux pays se sentent peu à peu privés du droit d’exercer leur légitime souveraineté» a déclaré Gerolf Annemans. 

Dans les années à venir, la Commission européenne souhaite consacrer 30 milliards d’euros à la mise en place de l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA). En plus de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) déjà existants, cette autorité européenne de lutte contre la pandémie devrait parvenir à mieux coordonner la politique de santé publique. Hera aurait, entre autres, le pouvoir de prendre en charge l’achat conjoint de vaccins en cas de nouvelle pandémie. Pour Gerolf Annemans, «Une nouvelle agence, avec un budget de plusieurs milliards et un nouvel appareil administratif, on connaît la chanson. La réalité est qu’il est préférable que la gestion de la santé publique reste au plus proche des gens, notamment parce que cela permet le développement d’un plus grand sentiment de solidarité, comme c’est le cas en Allemagne».  

En outre, La Présidente de la Commission européenne accorde une grande attention à la crise actuelle des réfugiés, notamment au vu des événements en Afghanistan, et également à la psychose sur la neutralité climatique. Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans (PvdA, socialistes néerlandais), a plaidé en marge de « l’état de l’Union » pour une répartition « équitable » des charges de la transition énergétique. Monsieur Timmermans a brandi la menace ultime dans son discours prononcé devant les députés européens: la migration actuelle vers l’Europe ne sera rien en comparaison avec  la catastrophe climatique. Pour le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement européen, il faut refuser d’entrer dans une telle logique. En réalité, ce n’étaient plus des discours sur la coopération européenne, c’est bien une étape vers un Etat européen unitaire que ne peut souhaiter aucun patriote