En 2020 plus d’un millier d’actes de violence contre la police bruxelloise
A Bruxelles, le nombre d’actes de violence perpétrés contre la police a augmenté de 14% en 2020, par rapport à 2019. Les zones de police les plus touchées par le phénomène sont Bruxelles-Capitale-Ixelles et Bruxelles-Nord, avec une augmentation de 20%. «Il s’agit de 1.039 faits répertoriés d’actes de violence. Un chiffre extrêmement élevé, mais apparemment insuffisant pour que l’autorité publique prenne le problème au sérieux.» déclare le député Ortwin Depoortere, député fédéral du Vlaams Belang.
«Pour le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort (PS), la lutte contre la violence à l’égard de la police est une priorité. Cependant, ce n’est pas encore perceptible sur le terrain. Et son plan de sécurité récemment proposé soulève surtout de nombreuses questions. Pour le Vlaams Belang, l’impunité généralisée qui règne aujourd’hui favorise surtout la poursuite et même l’intensification de la violence contre la police. Plans de sécurité ou pas!. «Combien de chiffres effarants et combien de vidéos terribles sur les réseaux sociaux Monsieur Vervoort aura-t-il encore besoin pour enfin réagir et lutter contre cette tragique impunité?» déclare le chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois Dominiek Lootens.
Les syndicats de police ont souvent alerté le monde politique au sujet de la violence croissante dont les policiers sont les victimes. Malheureusement, seul le Vlaams Belang prend leur défense et relaye leurs plaintes.
Même avec le chiffre de 1.039 faits de violences à l’égard des forces de l’ordre, la politique de l’autruche continue à être la norme au sein des vieux partis politiques du système. La porte-parole de Rudi Vervoort, Madame Zeynep Balci, s’est empressée d’affirmer que le problème se produisait dans les deux sens. Peut-être pourrait-elle également nous dire combien d’actes de violence incrimine la police afin d’objectiver le débat. Ce ne sont certainement pas les services de police qui organisent des guet-apens pour les pompiers ou les ambulanciers et ce n’est pas la police bruxelloise qui organise les zones de non-droit où aucune autorité n’ose encore mettre les pieds. Il faut raison garder et éviter de dire n’importe quoi pour accréditer la thèse mensongère d’une société multiculturelle merveilleuse où seuls les policiers jouent les trouble-fête.
Afin d’annihiler définitivement l’impunité et ainsi inverser la tendance mortifère qui mine les fondements de notre société, le Vlaams Belang propose l’application du système de la comparution immédiate. La justice doit pouvoir réagir plus rapidement. Sa mise en œuvre doit aller de pair avec une politique de tolérance zéro, avec des ressources supplémentaires pour la police et avec une augmentation de la capacité carcérale.
Sans ce sursaut de l’autorité publique, nous serons condamnés à vivre et à revivre encore les scènes d’émeutes, de saccage, de pillage et de violence gratuite que nous connaissons malheureusement que trop bien.