Des Tasers bientôt disponibles dans tous les services de police
Bientôt, tous les services de police auront à leur disposition des pistolets paralysants. La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) l’a confirmé au président de la Commission de l’Intérieur Ortwin Depoortere (Vlaams Belang). «Je suis heureux que la ministre réponde enfin à ma demande. Grâce à l’ajout de cette arme non létale à l’armement des forces de l’ordre, celles-ci pourront disposer très bientôt d’un moyen supplémentaire à déployer lors d’interventions dangereuses», a déclaré Ortwin Depoortere.
C’est lors d’une réunion de la Commission de l’intérieur à la Chambre que la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a répondu positivement à la demande du Vlaams Belang d’autoriser à l’avenir les armes à électrochocs ou «tasers» dans tous les services de police. Ceci profitera à la fois à la sécurité des policiers et des citoyens.
Un projet pilote est en cours depuis 2018 d’utilisation d’armes à électrochocs (tasers) comme arme non létale pour les services de police dans 35 zones de police. Il s’agit maintenant de préparer au plus vite les adaptations juridiques et administratives nécessaires. Concrètement, il s’agit de l’arrêté royal du 3 juin 2007 et de la circulaire GPI 62 relative à l’armement de la police intégrée. Dès que ce cadre juridique aura été approuvé et publié, chaque force de police pourra acheter l’arme à électrochocs comme arme collective. Ceci démontre, s’il le fallait encore, que le seul vote utile, est celui qui se porte sur le Vlaams Belang.