Des ONG d’extrême gauche financent l’agitation de l’UE contre la Pologne
Récemment, quatre organisations ont engagé une procédure devant la Cour de justice européenne pour annuler la décision du Conseil européen d’octroyer à la Pologne des fonds dits «corona» qui doivent aider les pays qui en bénéficient à redémarrer après la crise sanitaire. «En Pologne et en Hongrie, il y a des gouvernements conservateurs qui refusent de mettre en œuvre l’agenda de gauche et pro-immigration de l’UE, et c’est évidemment une épine dans le pied de l’establishment libéral de gauche au sein de l’union», a déclaré l’eurodéputé Gerolf Annemans (Vlaams Belang).
La répartition des 750 milliards d’euros du fonds de relance corona créé par la Commission européenne est déterminée depuis un certain temps. La Pologne a droit à 35,4 milliards d’euros, dont 11,5 milliards de prêts à des conditions avantageuses. Mais il n’y a pas de fin à l’acharnement des cénacles de l’UE à refuser à la Pologne l’argent de ce fonds de relance. En réalité, le fonds de relance corona est instrumentalisé contre la Pologne conservatrice afin d’y substituer une vision et un programme d’extrême gauche.
Dans l’UE, la mobilisation était déjà en cours en 2021 pour bloquer le versement du fonds de relance à la Pologne sous prétexte que le gouvernement conservateur y saperait l’État de droit. La Pologne a résisté à cette ingérence dans ses affaires intérieures, mais a en même temps mis en œuvre un certain nombre de réformes. La discussion tourne autour de l’indépendance du pouvoir judiciaire. La Belgique, où il faut rappeler que la moitié des juges de la Cour constitutionnelle sont nommés politiquement, est bien sûr désireuse de participer à la campagne de diffamation contre la Pologne, en oubliant simplement que ce pays d’Europe centrale a accueilli des centaines de milliers d’Ukrainiens depuis le début du conflit.
Malgré toutes les réformes en Pologne, quatre organisations ont donc engagé des poursuites devant la Cour européenne de justice. Ce n’est pas n’importe quelles organisations, ce sont des associations européennes de magistrats, soutenues par un réseau de lobbys militants de gauche cofinancés par nul autre que George Soros via les Open Society Foundations.
Il était clair que, dès le début, l’indépendance de la justice n’était qu’un prétexte. Ce qui compte vraiment, c’est que l’UE, dans laquelle les ONG et les juges militants de l’UE tirent de plus en plus les ficelles, veulent immobiliser chaque État membre dans une camisole de force de gauche pour mettre en œuvre leur agenda d’extrême gauche sur des questions fondamentales comme la migration de masse et des questions éthiques. Les gouvernements conservateurs dotés d’une grande légitimité démocratique sont une épine dans le pied de cet establishment libéral de gauche qui domine encore les institutions européennes.