Des mesures renforcées et immédiates contre le terrorisme s’imposent aussi chez nous

01 Nov 2020 | Communiqués

Le Vlaams Belang demande des mesures renforcées contre le terrorisme. Tout comme après les attentats du 22 mars 2016, le combat contre la terreur en Belgique se limite à quelques exercices de musculation verbale. Pour le député fédéral du Vlaams Belang Ortwin Depoortere il ne faut pas perdre de temps: «Après les récentes tragédies en France, nous devons ici aussi joindre les actes aux mots afin de préserver la sécurité de la population».

Nos voisins et amis français vivent une période douloureuse. Non seulement ils sont durement touchés par le virus venu de Chine, mais il doit aussi faire face à une vague de barbarie sanglante qui résulte de la folie multiculturelle. Ce 29 octobre, un migrant Tunisien arrivé d’abord à Lampedusa se rend à Nice pour y tuer trois fidèles dans une église. Cette horreur faisait suite à la décapitation d’un professeur par un jeune Tchétchène de 18 ans quelques jours auparavant. 

«Après les récentes tragédies en France, nous devons ici aussi joindre les actes aux mots afin de préserver la sécurité de la population»

Ortwin Depoortere

Président de la Commission Affaires Intérieures à la Chambre des Représentants, Vlaams Belang

Aujourd’hui en France tous les moyens sont engagés contre le terrorisme. On est en droit de penser que la Belgique suivrait rapidement l’exemple français, comme c’est si souvent le cas en général, mais en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme le plus barbare il faut bien constater que ce n’est pas le cas. Cet attentisme heurte Ortwin Depoortere qui est aussi Président de la Commission de l’intérieur: «Pour la deuxième fois en quelques jours nous avons respecté une minute de silence en mémoire des victimes françaises au Parlement fédéral, mais on en reste là. C’est intolérable!».

Ne nous faisons pas d’illusions non plus en ce qui concerne de nouvelles mesures de nature à endiguer et à éradiquer l’islamisme extrémiste dans ce pays. Rien ne va dans ce sens. Ortwin Depoortere refuse d’en rester là: «J’ai interpellé la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) à ce sujet parce que le gouvernement Michel avait annoncé après les attentats de 2016 une batterie de mesures contre le terrorisme, mais le résultat est médiocre voire inexistant. C’est ainsi que la notion d’état d’urgence n’a jamais été définie dans la Constitution de telle sorte que les terroristes potentiels ne peuvent toujours pas être incarcérés à titre préventif et il faut bien souligner tristement que le manque d’effectifs policiers n’a toujours pas été résorbé. Pourtant l’actualité la plus récente démontre que des mesures renforcées contre le terrorisme s’imposent. C’est incompréhensible».

Ce qui s’est passé en France peut très bien faire tache d’huile partout en Europe demain.

Des initiatives pratiques et claires s’imposent sans aucun doute. La démocratie n’est en aucun cas violée lorsque des terroristes potentiels sont préventivement privés de leurs libertés, bien au contraire, cela protège la démocratie. C’est la mission de base de l’autorité de l’Etat de protéger la population contre ceux qui veulent détruire l’Etat de droit.