Déjà 12.000 migrants débarqués à Lampedusa en 2021

24 Mai 2021 | Nouvelles

Vous avez bien lu, ce sont déjà 12.000 migrants qui ont débarqués à Lampedusa en ce premier tiers de 2021. Un changement de paradigmes s’impose de toute urgence en matière de politique migratoire.  Le Vlaams Belang tire la sonnette d’alarme.

Chaque année, des milliers de migrants traversent la Méditerranée du continent africain à destination de la péninsule italienne. Cependant, en raison de la crise sanitaire, la situation s’était considérablement calmée. Mais c’était le calme avant la tempête. L’année passée, à la même époque, Lampedusa n’avait enregistré que 4.000 arrivées. Cette année ce ne sont pas moins de 12.000 migrants qui forcent la porte d’entrée de l’Union européenne.

«Il faut un modèle similaire à celui de l’Australie qui unit sécurité, humanité et solidarité. Quiconque entre illégalement en Europe doit perdre toute chance de résidence. C’est le seul moyen de briser le modèle économique des passeurs. Dans le même temps, nous devons nous concentrer sur l’accueil de ces personnes dans leur propre région».

Tom Vandendriessche

Député au Parlement européen, Vlaams Belang

Le Parlement européen a évoqué l’augmentation inquiétante des passages illégaux de l’Afrique vers l’Europe. Ces passages qui augmentent depuis 2020 et qui, malheureusement, ont un lourd prix en vies humaines. Au début de cette année l’Union européenne a présenté son pacte migratoire et le Vlaams Belang en conclut que celui-ci aura également un coût humain considérable. «Maintenant que les frontières sont à nouveau ouvertes, des millions de personnes sont à nouveau prêtes le long des côtes africaines à s’introduire illégalement sur le sol européen avec l’aide de passeurs et des ONG irresponsables dont l’engagement est contraire à toute éthique. La crise sanitaire a pourtant prouvé qu’une politique migratoire différente avec une politique frontalière sérieuse est parfaitement possible» a déclaré Tom Vandendriessche.

Un changement de paradigme est donc nécessaire selon Vlaams Belang. Tom Vandendriessche souligne l’origine du mal: «Le droit d’asile ne peut plus être instrumentalisé comme un canal de migration. L’accueil doit avoir lieu dans la région d’origine. Il est également urgent d’imposer des sanctions aux pays qui ne coopèrent pas au rapatriement de leurs propres citoyens et tolèrent la migration illégale». Le Vlaams Belang veut donc rompre définitivement avec la politique migratoire du passé. Au lieu de la politique désastreuse du «wir schaffen das», il est temps d’adopter une politique de bon sens ancrée dans la réalité des faits.

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