Coûts de l’asile: à nouveau un milliard d’euros l’an prochain
Le coût de l’asile dépassera à nouveau la barre du milliard d’euros l’année prochaine et il augmentera encore, selon les documents budgétaires disponibles, en 2024. Fedasil recevra une subvention directe de pas moins de 786,2 millions d’euros à quoi il faut ajouter une subvention indirecte de 137,4 millions d’euros. Il s’agit d’un nouveau record historique. Les conséquences de l’échec de la politique d’asile dans ce pays transparaissent dans presque toutes les nouvelles statistiques sur l’asile, mais certainement aussi sur la facture de plus en plus salée de l’asile.
Plus tôt cette année, le Vlaams Belang a révélé que le montant total de la facture d’asile avait atteint le niveau historique du milliard d’euros. Le député et membre de la commission des finances et du budget Wouter Vermeersch (Vlaams Belang) précise: «Les tableaux budgétaires d’octobre montrent une augmentation de 150 millions d’euros pour la «gestion des migrations». Les documents budgétaires montrent qu’un montant total de 923,6 millions d’euros vont directement dans les caisses de Fedasil pour financer les conséquences désastreuses du manque de courage politique du gouvernement fédéral face à la submersion migratoire.
N’oublions pas qu’en plus de Fedasil, il existe d’autres autorités qui s’occupent de l’asile. Par exemple, le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA), qui recevra l’année prochaine 59,8 millions d’euros, soit une augmentation de 9 millions d’euros par rapport à cette année. Le service des étrangers mineurs recevra également près de 3 millions d’euros supplémentaires, ce qui portera le total à 12 millions d’euros. Si l’on ajoute l’allocation du Département des étrangers (DVZ), qui reçoit près de 25 millions d’euros pour l’asile, nous arrivons à un total de 1.020,4 millions d’euros», conclut Vermeersch.
Ce qui rend le tout encore plus frappant, c’est bien sûr le fait que la grande majorité des demandeurs d’asile (57 %) n’ont en réalité aucun droit à l’asile. Une grande partie de ces dépenses gigantesques est donc de l’argent gaspillé. C’est un constat particulièrement choquant en temps de crise et de déficits budgétaires croissants. Il n’y a vraiment qu’une seule conclusion possible: la politique d’asile belge est en faillite à tous les niveaux: faillite financière, faillite morale, faillite sécuritaire et faillite identitaire. Seul le Vlaams Belang semble en être parfaitement conscient.