Commission Congo: la lamentable récupération des Verts
La Commission Congo a été fondée dans le sillage du mouvement Black Lives Matter. Les militants impliqués, soutenus par un certain nombre de partis politiques à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement Vivaldi, ont exploité l’agitation entourant le passé colonial de ce pays pour poursuivre leurs propres agendas politiques. Des thèmes sociologiques tels que la discrimination sur le marché du travail, la politique de la diversité, le débat sur le profilage ethnique dans les services de sécurité, le Plan d’action national contre le racisme, etc. n’ont rien à voir avec l’éventuelle reconnaissance que le système colonial aurait été basé sur le racisme.
De nombreuses recommandations de cette commission ont un caractère très forcé et artificiel. Le Vlaams Belang n’a certainement pas participé à l’organisation d’une «année de réflexion sur le passé colonial». Aujourd’hui notre population fait face à des défis bien plus importants que de participer à une autoflagellation collective.
Le Vlaams Belang ne soutiendra certainement pas les résolutions proposées par la Commission sur le Congo. Il ne peut être question non plus de la moindre excuse ce qui conduirait à des réparations financières. Une reconnaissance du rôle de l’Etat belge n’implique pas de responsabilité légale et ne peut donc jamais donner lieu à des réparations.